Chambre 2 est un roman qui est dans ma PAL depuis quelques années. J’avais du mal à le sortir à cause de son sujet qui me touche personnellement, mais parallèlement je savais qu’il allait me plaire, il me fallait juste le bon moment pour lui faire prendre l’air. Pourquoi me suis-je enfin décidée, je ne sais pas trop, juste que je me sentais prête.
Béatrice est auxiliaire de puériculture dans un hôpital au service maternité. Tous les jours, elles enchaînent les chambres par numéro et chaque chambre renferme une femme qui vient d’accoucher, mais chaque femme vit cette naissance différemment : la joie côtoie le drame. Alternativement, un chapitre sur deux, on découvre aussi le passé de Béatrice. Danseuse dans un groupe, elle était en plein accord avec son corps, dansant presque nue. Très vite s’établit un lien entre son passé et son présent, dans ce rôle qu’elle endosse, pour être normale, mais dans lequel elle se sent à l’étroit car elle ne peut s’empêcher d’être empathique avec les femmes qu’elle visite. Incapable de se lier avec ses collègues dont le discours est creux et parfois tellement loin de ce qu’elle ressent pour les patientes, elle n’ose cependant faire valoir son opinion.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis professeur de Français au lycée (mais aussi en 4e) et depuis la réforme Blanquer, nous avons donc des œuvres imposées en 1ère. Enfin on nous laisse un peu le choix puisque 3 œuvres sont proposées par genre littéraire et nous avons la liberté de choisir parmi les trois œuvres proposées. Pour le théâtre donc, cette année nous avions le choix entre Le Malade imaginaire de Molière, Les Fausses confidences de Marivaux et donc Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagache. Avec mes collègues, nous avons donc choisi la pièce de Lagarce, que je n’avais pas lue d’où cette lecture faite ce dimanche.
Florence Hinckel est une auteure dont les romans amènent souvent à réfléchir sur le progrès et ses dérives. Que ce soit #Bleu ou Théa pour l’éternité, cette réflexion prend toujours son ancrage dans une histoire intime où des adolescents vivent dans un futur proche et dans une société où les nouvelles technologies semblent dans un premier temps proposer une vie meilleure. Dans #Bleu, il s’agissait d’une vie sans douleur, dans Théa ou l’éternité d’une vie éternelle. Dans ce roman, paru en juillet 2019, Florence Hinckel crée une société où tous les membres du corps humain peuvent être remplacés par des organes artificiels créés par la société Organic.
Esteban a une petite sœur, Sofia, dont le cœur artificiel a des ratés. Sa famille n’a pas suffisamment de moyens pour lui faire implanter une nouveau cœur. Elle s’est donc contentée dans cœur Sécu, bas de gamme et ayant déjà servi. A tout moment la petite fille peut mourir. Indigné par cette injustice, Esteban va tenter le tout pour le tout. Il décide d’enlever Lélia, dite « la fille artificielle » parce que, à l’exception de son cerveau, Lélia n’est composée que d’implants créés par Organic. Mais quand Esteban se rend donc à une soirée mondaine pour enlever Lélia, un jeune homme, Noah, est avec elle près d’une voiture. Il décide alors de les enlever tous les deux. Noah est au volant sous la menace du flingue d’Esteban. Mais à un feu, une jeune femme surgit, Maria, et grimpe à son tour dans la voiture. Maria est orpheline et a été élevée par son oncle. Elle a perdu ses parents dans un accident de la route dans lequel elle a elle-même laissé un bras. Ingénieuse et très douée, elle s’est créé une prothèse particulièrement performante qui lui donne plus de force. Cette augmentation des organes est cependant interdite. Les quatre adolescents se lancent alors dans une course poursuite avec la police. Le but est de faire plier Franck Varan, le patron d’Organic, pour que Sofia reçoive un cœur et quand Esteban découvre que Noah n’est autre que le fils de Varan, il a un atout supplémentaire.
Vox est un roman que j’avais repéré à sa sortie en librairie et dont j’attendais patiemment la sortie en poche. J’avais lu plusieurs avis très positifs et l’allusion à la Servante écarlate ne pouvait que confirmer mon envie de le lire.
L’intrigue se situe donc aux Etats Unis et plus précisément à Washington. Le Parti Fondamentaliste a pris le pouvoir et petit à petit a instauré des lois contre les femmes : perte de leur travail, de leur salaire donc, et surtout mise en place d’un compteur de mots attaché à leur poignet. Les femmes sont contraintes au silence ou plutôt n’ont droit qu’à 100 mots par jour. Si elles dépassent le quota, elles reçoivent une décharge électrique qui augmente en intensité proportionnellement aux nombres de mots dépassant les 100. Nous suivons Jean McClellan, docteur en neuroscience, mariée, mère de Steven, l’aîné, de jumeaux et d’une petite fille, qui elle aussi porte un bracelet. Sa vie a changé depuis l’installation de son bracelet mais les hommes de la maison aussi. Steven se fait de plus en plus enrôler par les idées du Parti dit Pur, il se montre particulièrement sexiste avec sa mère, même son mari doit tenir sous clef son ordinateur et Jean doit demander son autorisation pour utiliser le téléphone. Petit à petit les reproches voire le rejet montent en Jean contre son fils qu’elle ne reconnaît plus mais aussi envers son mari qu’elle trouve trop faible et conciliant. Mais voilà que le frère du Président est atteint d’aphasie. Or avant la prise de pouvoir du Parti fondamentaliste, Jean travaillait avec Enzo et Lin, sur un remède contre l’aphasie, appelé le remède de Wernicke. On lui offre donc la possibilité de finaliser ses études en échange du retrait temporaire du bracelet.
Hier enfin, le soleil a refait son apparition après des jours de pluie et de ciel gris. Cela m’a mis du baume au cœur et pour éclairer encore davantage cette belle journée, j’ai fait un petit tour en librairie. Enfin « petit » tout est relatif. Je me suis un peu laissé aller profitant de mes cartes cadeaux de Noël. Il faut dire que les rayons avaient été renfloués depuis la razia des fêtes et qu’il y avait quelques nouveautés que j’avais reluquées sur les blogs et les RS. Voici donc ma récolte :
La couverture à elle seule donne le ton de ce roman paru chez « J’ai lu » en 2010. Si on regarde de plus près, sous le logo « J’ai lu » on peut même lire, comme le titre d’une collection, « Pour elle ». Oui, il s’agit bien d’une romance ! Ce doit bien être la première romance que je chronique sur ce blog. Que m’a-t-il donc pris tout à coup ? J’ai découvert ce roman dans ma PAL totalement par hasard (j’ai totalement oublié qui me l’avait conseillé et où et quand je l’ai acheté – d’occasion visiblement). Parallèlement j’ai entendu parler de son adaptation en série sur Netflix et comme je ne supporte pas de voir une adaptation avant d’en avoir lu le roman, je l’ai sorti de ma PAL.
Voilà bien des années que je ne suis plus lancée dans un challenge de lecture sur les blogs. Mais, oui je vais dénoncer, c’est de la faute de PatiVore, qui m’a fait découvrir ce challenge gargantuesque comportant pas moins de 60 catégories à cocher sur un an. La créatrice de ce challenge est Mademoiselle Farfalle dont je viens par la même occasion de découvrir le blog. Les catégories ont été crées avec les participants de 2020 (bonne idée, je trouve). Pour que le plus grand nombre puisse participer, on peut choisir de s’inscrire dans 4 étapes différentes. Le but maximum est de lire au moins 55 livres, la demoiselle nous donne donc une marge de 5, ce qui est parfait car je sais pertinemment que je ne remplirai pas certaines catégories.
Voici à présent la liste des différentes catégories à cocher :
Je vais partir sur l’étape 2, mais je me laisse la possibilité de passer aux étapes suivantes, voire, soyons folles, de remplir le contrat. J’aime cette enthousiasme de début d’année qui me laisse croire que je vais avoir le temps de tout gérer sans fatigue !
Voici à présent la liste des différentes catégories à cocher :
En regardant la liste, j’ai déjà quelques idées de lecture… Au fur et à mesure de mes lectures, je compléterai la liste ci-dessous.
Catégorie 1 : un livre dont les héros sont des jumeaux
Catégorie 2 : un livre dont l’action se passe dans une bibliothèque ou une librairie
Catégorie 3 : un roman avec un prénom dans le titre :
Le Corbeau d’Oxford de Faith Martin sera donc ma première lecture de 2021 et j’en suis ravie. Quoi de mieux que de commencer l’année avec un « cosy crime » quand il fait froid dehors ! C’est grâce à plusieurs de mes copinautes, dont Bianca, notamment, que j’ai eu envie de découvrir cette série parue aux éditions Harper Collins depuis 2019.
Dans ce premier tome, nous faisons donc la connaissance de Trudy Loveday, stagiaire de la police d’Oxford, mais cantonnée à patrouiller dans les rues. Elle, elle rêve de participer à une vraie enquête, mais ses supérieurs ne voient en elle qu’une jeune fille inexpérimentée… et puis une femme dans la police, quelle idée ? Quand Sir Marcus Deering, riche industriel de la région, reçoit des lettres anonymes de plus en plus menaçantes, la police se mobilise, et quand un crime est commis, les choses deviennent sérieuses, mais Loveday est écartée de l’enquête, jusqu’au moment où elle est désignée pour accompagner le Dr Clément Ryder, ancien médecin reconverti en coroner, sur un crime classé. C’est toujours mieux que rien, même si Ryder est surnommé par ses collègues « le vieux vautour ». Sauf que ce crime classé pourrait bien avoir un lien avec le corbeau.
La tradition, depuis maintenant plusieurs années, est de rédiger ce TAG, le 1er janvier (pour moi, mais certaines ont pris de l’avance.). Le principe est assez simple : répondre aux questions suivantes par des titres de romans lus au cours de l’année écoulée. Ce n’est pas toujours évident, on cherche et finalement on arrive toujours à un résultat surprenant, comme dans le jeu des Cadavres exquis. Un TAG aussi comme un portrait chinois qui, en 16 questions, révèle la lectrice que l’on est, autrement :
Aujourd’hui donc quelques mots sur les livres qui m’ont accompagnée durant ce mois de décembre. Le bilan est finalement pas si mal que cela, grâce aux vacances. Le mois de décembre est toujours très fatigant quand on est prof (mais pas seulement) et cette année il l’a été encore plus. J’avais un grand besoin de repos et de lectures. Je ne me suis privé ni de l’un ni de l’autre. Tous ces livres sont issus dans ma PAL, certains y étaient depuis longtemps tandis que d’autres n’y ont fait qu’une courte halte.
RT @leprofdeletre: Nous portons donc des masques qui ne protègent de rien et qui sont dangereux. Une petite réaction @jmblanquer et DIM ? h… 3 months ago
En ce mercredi, une avant-première presse (merci mon blog de lecture !) pour le dessin-animé Tarzan qui sortira mi-février ! J’ai embarqué mes enfants avec moi évidemment sinon c’est pas drôle ! Photo prise dans le cadre du défi « 365 … Lire la suite →