« Une Vie » Guy de MAUPASSANT.


En 1819, Jeanne Le Perthuis des Vauds sort du couvent et est conduite par ses parents à leur domaine des Peuples en Normandie. Jeune fille choyée, naïve, éduquée comme la plupart des jeunes filles de l’époque, Jeanne rêve d’un avenir radieux, d’un homme aimant, de bonheurs romantiques et romanesques. Entourée d’un père rousseauiste et d’une mère se réfugiant dans les romans de Mme de Staël et les poèmes de Lamartine, Jeanne mène une vie heureuse dans la demeure qu’elle affectionne. Comme toutes les jeunes filles, elle rêve de rencontrer l’homme qui saura l’aimer et prendre soin d’elle. C’est alors que surgit le vicomte Julien de Lamare : beau jeune homme, galant, séduisant. Il plait autant à la fille qu’aux parents et très vite le mariage est prononcé et le couple part pour leur voyage de noces en Corse. Mais, après un séjour enchanteur où Jeanne s’épanouit au chaud soleil de la méditerranée, le retour aux Peuples est morne et Julien changé.

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« Les Suppliciées du Rhône » Coline GATEL.


Je suis tombée un peu par hasard sur ce polar ou plutôt sur la seconde enquête qui vient de paraître aux éditions Préludes sous le titre Le Labyrinthe des femmes. Le fait que l’intrigue se déroule à Lyon à la fin du XIXe siècle a attiré mon attention, moi qui aie vécu quelques années à Lyon, ville que j’ai beaucoup aimée et regretté de quitter.

Des jeunes filles sont retrouvées mortes dans différents quartiers de la ville de Lyon. Parallèlement le professeur Lacassagne enseigne les premières méthodes d’autopsie auprès de ses élèves médecins. Il souhaite imposer cet examen nouveau aux enquêtes policières certains qu’il permettrait une meilleure résolution des crimes. Quand la première victime est amenée, il charge son meilleur élève, Félicien Perrier de se mettre à la recherche du criminel afin de prouver l’intérêt des autopsies. Celui-ci s’entoure alors d’un collègue, Bernard et d’une journaliste, Irina, jeune femme libre s’habillant en homme. Très vite, ils découvrent que ces jeunes filles ont toutes subi un avortement, qu’elles ont été abandonnées, se vidant dans leur sang dans des coins sordides. Les trois jeunes gens installent leur bureau dans le bateau-morgue et appliquent les méthodes scientifiques nouvelles, l’autopsie, mais aussi le relevé d’empreintes. Il s’agit de retrouver l’identité de ces jeunes femmes et de comprendre la raison de leur mort.

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« La Vie meurtrière » Félix VALLOTTON.


Jacques Verdier est retrouvé chez lui un balle dans la tête. Il a laissé, à l’attention du commissaire, une longue confession qui passe de main en main, sans susciter grand intérêt, pour finir par tomber dans l’oubli d’où le narrateur l’en tire pour le donner à lire au lecteur. Dans ce long texte, Jacques Verdier y fait le récit de sa vie et raconte comment il se croit poursuivi par une malédiction : il entraînerait la mort de ceux qu’ils aiment. Cette autobiographie s’applique à montrer cette fatalité qui pèse sur lui et comment elle a forgé son caractère, le rendant très solitaire voire misanthrope. Après une enfance douloureuse, il s’installe à Paris et commence à fréquenter des artistes : peintres, sculpteur qu’il dénigre copieusement sauf Darnac pour lequel il se prend d’amitié mais qu’il garde à distance. Alors que sa malédiction semble le laisser tranquille, un accident dont il se croit responsable et la rencontre de la belle Mme Montessac va finir par le conduire au suicide du début.

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Bilan mensuel de lecture : Juillet 2021.


Pour une fois je suis dans les temps pour le bilan. Par contre, et cela commence à être une mauvaise habitude, je n’ai pas encore chroniqué toutes mes lectures : il me reste d’ailleurs encore deux livres de juin à chroniquer et donc encore 6 romans de juillet. Ce qui nous mène quand même à 8 chroniques en retard, et ça commence à faire beaucoup.

Quoiqu’il en soit, cette jolie petite pile montre que le mois de juillet fut bien rempli, notamment, par la lecture. Les livres sont empilés du premier lu au dernier, donc de bas en haut. On y trouve quatre polars, adulte et ado ; un roman graphique et quatre romans. Un petit total de 9 livres qui m’ont fait tourner plus de 4270 pages, ce qui est je crois un record me concernant.

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« Si la vie te donne des citrons fais-en une tarte meringuée » Charlotte LEMAN.


Le titre de ce roman m’a tout de suite fait penser à une phrase de la série This is us : « si la vie te donne des citrons, fais-en de la limonade ». Cette phrase m’avait marquée car prononcée dans une situation bien particulière et dramatique qui me touchait personnellement. Ce qui m’a attirée aussi vers ce roman a été cette couverture colorée et très belle qui fait plus penser à un livre de cuisine qu’à un roman, mais ça m’a bien plu. Voici pour les prémices.

Concernant l’intrigue, on n’est pas dans une originalité folle : Clémence, la quarantaine, apprend brutalement que son mari la trompe et veut divorcer. Mariée depuis 19 ans, mère d’un ado de 17 ans bien dans sa peau, assistante de direction, elle pensait que sa vie était parfaite, elle était épanouie. L’adultère et le futur divorce sont donc pour elle un vrai cataclysme.

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« Fondue au noir » Hervé JUBERT.


Lola ne parle plus depuis ses 10 ans. Subitement , un matin, elle a arrêté de parler, comme ça d’un coup et malgré les nombreux rendez-vous médicaux, rien d’anormal n’a été constaté. Alors ses parents et ses deux frères, les terribles, Tic et Tac, comme on les surnomme, l’ont accepté et ont fait avec. C’est pendant le premier confinement, que Lola découvre la cuisine, s’y intéresse et décide, pour sa Seconde, d’intégrer le lycée professionnel Suzanne Bonneval. Sa brigade est composée de 6 élèves, elle comprise, mais très vite Lola sait qu’ente elle et Louna, ca ne va pas passer. Heureusement il y a le beau Mattéo, le gentil Georges, Medhi qui joue au mec de banlieue. alors qu’il n’y vit pas et puis Louise. Enfin, il y a leur prof de cuisine : Galina Ketling, surnommée Le Bosco, terme désignant un maître d’équipage sur des voiliers. Très vite, Lola montre de grands talents de cuisinière. Mais une sélection au jeu de téléréalité Sur le grill spécial apprentis va révéler les rivalités dont Lola va être la victime.

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« La Vie a parfois un goût de ristretto » de Laurence VIVARES.


Lucie, styliste parisienne, se remet mal d’une récente rupture. Pour « recoloriser » ses souvenirs, selon l’expression de son assistant Tristan, elle entreprend une sorte de pèlerinage à Venise au mois de novembre. Quelques mois auparavant le même voyage avait signé la fin de sa liaison avec Laurent. C’est dans une Venise sous le ciel gris, en période d’alta aqua qu’elle débarque, le moral au plus bas, ne pouvant se départir de ses souvenirs. La première chose qu’elle fait en déposant ses bagages dans la petite pension proche du canal où elle a loué une chambre, est de commander un ristretto, ce café italien très serré au goût si fort et amer. Seule dans Venise, elle arpente les rues pleines des souvenirs de son ancien séjour et se dirige, presque normalement, vers le pont des soupirs. C’est sur le chemin qu’elle se fait accoster par Angelo. Une conversation s’engage entre eux, il lui parle de Venise, de son histoire, des lieux qu’il faut voir. Lucie se surprend elle-même lorsqu’elle accepte de reprendre un ristretto en sa compagnie. Laisser-aller, lui avait dit Tristan, pourquoi pas ?

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« Héroïnes » Sarah-Jane STRATFORD.


J’achète très peu de formats brochés, préférant attendre une sortie en poche un ou deux ans plus tard, mais là, je n’ai pas pu résister à cette couverture sublime. De toute façon, c’est simple, dès qu’il y a une machine à écrire, je craque. Bien évidemment, la lecture de la 4e de couv. a intensifié la tentation.

New-York années 50. Phoebe Adler travaille comme scénariste sur une petite chaîne télé locale. Elle écrit des feuilletons policiers qui remportent un certain succès. Sa sœur, Mona, vit à l’hôpital depuis des années, atteinte d’une déficience immunitaire ; leurs parents sont décédés. A Hollywood, Phoebe partage son appartement avec la séduisante Anna, dessinatrice. Sa vie se résume à son travail et aux visites à l’hôpital, et si sa sœur l’incite à profiter pour deux, à sortir, à rencontrer du monde, Phoebe a du mal à s’y résoudre. Sauf que les événements vont finalement l’y contraindre. Accusée d’être une sympathisante communiste, Phoebe décide de fuir à Londres le maccarthysme quand elle reçoit une demande à comparaître. Une fois à Londres, elle va trouver Hannah Wolson, productrice de séries télévisées qui embauche des scénaristes américains blacklistés aux USA.

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Bilan Lecture : Juin 2021.


Hier s’est clos le Mois anglais organisé par TitineLou et Cryssilda, le bilan de ce mois de juin sera donc quasi intégralement anglais, hormis un roman lu dans le cadre d’un autre challenge, celui organisé par Moka et Fanny, Les classiques, c’est fantastique ! et un autre qui entre dans mon challenge Linley et Havers.

Je n’ai pas chroniqué toutes mes lectures (il m’en reste deux), mais je compte le faire dans les jours à venir. Pour ce mois de juin, durant lequel nous fêtions les 10 ans du Mois anglais, mes lectures se sont organisées autour de certains thèmes définis par les organisatrices. J’avais préparé une petite PAL en fonction de ces thèmes :

Comme vous pouvez le constater je ne suis pas parvenue à lire tous les romans que j’avais prévus. Quatre d’ente eux sont restés sur le carreau et il m’en reste un à finir (un peu plus d’une centaine de pages) mais je l’ai quand même mis sur la photo du bilan puisque je le finirai sans doute demain.

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« Etés anglais : la saga des Cazalet »(t.1) Elizabeth-Jane HOWARD.


Etés anglais est le premier tome d’une saga dont on a déjà beaucoup parlé sur les blogs et les RS : la saga des Cazalet. Je l’avais repérée et avais acheté le tome 1 l’an dernier durant le Mois anglais. J’ai depuis acheté le tome 2 et compte bien acheté prochainement le tome 3. J’ai lu ce premier opus en LC avec ma maman et Cartons d’Emma.

L’intrigue débute en 1937 dans le Sussex. Toute la famille Cazalet vient à Home Place pour passer l’été, alors que commencent à gronder des bruits de guerre quand les blessures de la première ne sont pas encore totalement cicatrisées. Les Cazalet sont une famille nombreuse avec à leur tête William et Kitty, respectivement surnommés le Brig et la Duche, les grands-parents ; puis leurs enfants : Rachel, célibataire et sans enfant ; Hugh marié à Sybill et père de trois enfants, Polly, Simon et le petit William ; Edward, marié quant à lui à Viola (Villy), père également de trois enfants, Louise, Teddy et Lydia et enfin Rupert, veuf d’Isabel avec laquelle il a eu Clarissa (Clary) et Neville puis remarié avec Zoé. A tout ce beau monde viennent s’ajouter les femmes de chambre, les cuisinières, les bonnes et autres domestiques.

Inutile de vous dire que l’arbre généalogique qui nous est donné dans les premières pages du roman est plus que bienvenu même s’il m’a fallu également prendre des notes pour véritablement m’y retrouver. Il faut donc un peu s’accrocher au début pour bien se repérer, mais le lecture en devient d’autant plus agréable par la suite.

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