Bilan Lecture : Juin 2021.


Hier s’est clos le Mois anglais organisé par TitineLou et Cryssilda, le bilan de ce mois de juin sera donc quasi intégralement anglais, hormis un roman lu dans le cadre d’un autre challenge, celui organisé par Moka et Fanny, Les classiques, c’est fantastique ! et un autre qui entre dans mon challenge Linley et Havers.

Je n’ai pas chroniqué toutes mes lectures (il m’en reste deux), mais je compte le faire dans les jours à venir. Pour ce mois de juin, durant lequel nous fêtions les 10 ans du Mois anglais, mes lectures se sont organisées autour de certains thèmes définis par les organisatrices. J’avais préparé une petite PAL en fonction de ces thèmes :

Comme vous pouvez le constater je ne suis pas parvenue à lire tous les romans que j’avais prévus. Quatre d’ente eux sont restés sur le carreau et il m’en reste un à finir (un peu plus d’une centaine de pages) mais je l’ai quand même mis sur la photo du bilan puisque je le finirai sans doute demain.

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« Etés anglais : la saga des Cazalet »(t.1) Elizabeth-Jane HOWARD.


Etés anglais est le premier tome d’une saga dont on a déjà beaucoup parlé sur les blogs et les RS : la saga des Cazalet. Je l’avais repérée et avais acheté le tome 1 l’an dernier durant le Mois anglais. J’ai depuis acheté le tome 2 et compte bien acheté prochainement le tome 3. J’ai lu ce premier opus en LC avec ma maman et Cartons d’Emma.

L’intrigue débute en 1937 dans le Sussex. Toute la famille Cazalet vient à Home Place pour passer l’été, alors que commencent à gronder des bruits de guerre quand les blessures de la première ne sont pas encore totalement cicatrisées. Les Cazalet sont une famille nombreuse avec à leur tête William et Kitty, respectivement surnommés le Brig et la Duche, les grands-parents ; puis leurs enfants : Rachel, célibataire et sans enfant ; Hugh marié à Sybill et père de trois enfants, Polly, Simon et le petit William ; Edward, marié quant à lui à Viola (Villy), père également de trois enfants, Louise, Teddy et Lydia et enfin Rupert, veuf d’Isabel avec laquelle il a eu Clarissa (Clary) et Neville puis remarié avec Zoé. A tout ce beau monde viennent s’ajouter les femmes de chambre, les cuisinières, les bonnes et autres domestiques.

Inutile de vous dire que l’arbre généalogique qui nous est donné dans les premières pages du roman est plus que bienvenu même s’il m’a fallu également prendre des notes pour véritablement m’y retrouver. Il faut donc un peu s’accrocher au début pour bien se repérer, mais le lecture en devient d’autant plus agréable par la suite.

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Le Mois Anglais fête ses 10 ans


Je participe au Mois Anglais depuis sa création par Titine, Lou et Cryssilda, il y a 10 ans. Ce challenge m’a fait découvrir de nombreux auteur.es anglais.es et c’est toujours un grand plaisir d’y prendre part. L’an dernier avec le confinement je m’en étais donné à cœur joie ; cette année, malheureusement je vais avoir moins de temps (fin d’année scolaire, conseils, convocation très probable pour le bac de français…) mais, comme vous le voyez sur la photo, je reste très optimiste.

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« Un talent pour le crime » Andrew WILSON.


Je suis tombée totalement par hasard sur ce roman qui est en fait le premier tome d’une série intitulée : « Agatha Christie mène l’enquête » paru aux éditions City. Pour celles et ceux qui suivent ce blog depuis plusieurs années, vous savez que mon intérêt pour Agatha n’est pas récent, peut-être même vous souvenez-vous du challenge que j’avais créé il y a déjà onze ans, c’était à l’occasion du 120è anniversaire de l’auteure.

Ici, Andrew Wilson fait d’Agatha Christie le personnage principal de son roman et s’intéresse notamment au fameux épisode de sa disparition en décembre 1926. Vous savez que jamais Agatha n’a révélé ce qu’elle avait fait pendant une semaine, et n’a jamais donné les raisons de sa disparition, si ce n’est une vague histoire d’amnésie. L’auteur propose donc dans ce roman une interprétation, un scénario possible. Il s’appuie sur des éléments réels et construit son intrigue.

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« Une touche d’amour » Jonathan COE.


Ce roman est dans ma PAL des origines, celle que j’avais constituée avant même d’ouvrir ce blog qui a fêté hier ses 12 années d’existence, c’est vous dire ! Aussi quand les organisatrice de A year in England ont mis à l’honneur Jonathan Coe pour le mois d’avril, je me suis dit qu’il était grand temps qu’il sorte de mes étagères.

L’intrigue se déroule à Coventy, ville des West Midlands qui abrite trois université. Robin Grant, étudiant en thèse depuis plus de quatre ans, est inscrit dans l’une d’elles. Mais Robin est au bout du rouleau. Son directeur de thèse ne se passionne que pour les macarons et ne se préoccupe guère de l’avancée de sa thèse. Il écrit de petites nouvelles dans des carnets. Les événements politiques (l’attaque de la Lybie par les Etats-Unis avec le soutien de l’Angleterre) l’angoissent, il se sent persécuté et rêve de se mettre au vert quelques semaines. Il a contacté une ancienne camarade de Cambridge aujourd’hui mariée à Ted pour qu’elle lui prête une maison à la campagne. Katharine appelle son mari pour qu’il aille lui rendre visite. Ted est un commercial insipide qui pense que Robin et lui étaient les meilleurs amis de la terre. Leur rencontre s’achève dans un parc. Une fois Ted parti, Robin va se soulager dans un buisson alors qu’un petit garçon vient y récupérer son ballon. Voilà Robin accusé d’exhibitionnisme.

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« La Mort s’invite à Pemberley » P.D JAMES.


Comme beaucoup d’entre vous, je suis une fan de Jane Austen. A part Mansfield Park (je me le garde encore car je sens que je serais trop triste de me dire que je n’aurai plu de roman de Jane Austen à lire), j’ai lu tous ces romans. J’aime sa douce ironie, ses intrigues, ses personnages. J’ai vu toutes les adaptations de la BBC (sauf Manfield Park), plusieurs adaptations ciné et j’ai lu aussi quelques austeneries qui ne m’ont pas toujours convaincues, je me suis même commandé en Australie un POP Jane Austen grâce à ma copine Alice et à son super compte instagram consacré à l’auteur anglaise (qui n’est pas une auteure victorienne 😂). La Mort s’invite à Pemberley était dans ma PAL depuis un temps immémorial, il fallait bien qu’il en sorte.

P.D James est une auteure de polar que j’avais découverte il y a fort longtemps avec son roman Le Phare. Cette austenerie se présentait donc sous de bons auspices. L’intrigue se situe à Pemberley, six ans après le mariage d’Elizabeth Bennet avec Mr Darcy. A la veille du bal de lady Anne, on organise les derniers préparatifs. Giorgiana, la sœur de Darcy, les Bingley mais aussi le jeune avocat Mr Alveston ainsi que le colonel Fitzwilliam, cousin de Darcy, sont les premiers invités arrivés. Alors qu’une tempête fait rage, ils voient arriver un voiture sortir de la route des bois avec à l’intérieur Lydia, sœur d’Elizabeth, poussant des cris et passablement perturbée : son mari, Wickham et le capitaine Denny ont disparu dans les bois et trois coups de feu ont retenti. Que s’est-il passé ? et qui est blessé ou pire mort ? Darcy organise une expédition pour retrouver les deux hommes.

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« Au paradis des manuscrits refusés » Irvind FINKEL.


Ce roman est dans ma PAL depuis sa sortie puisque je l’avais reçu en service de presse en 2016. Mes livres sont patients, ils attendent le moment propice, celui où mon envie finit un jour par se poser sur eux. Il a donc fallu que je veuille cocher la catégorie 2 (Livre dont l’intrigue se passe dans une bibliothèque / librairie) du challenge lecture 2021 organisé par Mlle Farfalle pour qu’enfin il sorte de son étagère. Il a aussi l’avantage d’être écit par un auteur anglais, ce qui me permet de valider ma première participation au challenge A year in Engand. Que demander de plus ?

Dans le fin fond de la campagne anglaise, Dr Patience administre la Bibliothèque des manuscrits refusés. Les conditions d’acceptation sont claires : le manuscrit doit avoir été refusé par un ou plusieurs éditeurs et être accompagné de ses lettres de refus, sans cela il ne peut être conservé. Le fond de cette étrange bibliothèque est riche et varié : romans, autobiographies, poésies, livres pour enfants, etc. Dr Patience est entouré d’une équipe soudée et convaincue de leur rôle, une équipe toutefois un peu loufoque prête à tout pour préserver leur bibliothèque d’intrus qui viendraient perturber leur travail.

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« Les Sœurs Brontë : La force d’exister » Laura EL MAKKI


On connaît tous le destin tragique de Charlotte, Emily et Anne Brontë. Une vie passée au presbytère de leur père, à écrire ensemble autour d’une table, les promenades dans la lande, les espoirs souvent déçus. Pourtant Laura El Makki, dès l’ouverture de cette triple biographie, veut conjurer ce malheur, montrer au contraire, et comme le sous-titre le révèle, cette force d’exister, cette volonté à toute épreuve dont elles ont fait preuve, cette capacité toujours à se remettre au travail, à concevoir des projets. Elle veut casser le mythe du malheur qui a été créé au départ par Elizabeth Gaskell et sa biographie de Charlotte. Elizabeth est passablement malmenée par Laura :

Elizabeth Gaskell, première biographe attitrée de Charlotte, première faiseuse de mythes (p.13)

Casser le mythe du malheur n’est pas minimiser le malheur et les drames qu’elles ont subis, c’est redonner sa place à des moments de bonheur pour mieux montrer ce qui les caractérisait, leur ardeur à vivre. Ce premier postulat de départ, cette sorte de pacte biographique, n’est pas le seul.

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« Passion et repentir » William Wilkie COLLINS


Un titre aux allures d’un roman de Jane Austen et pourtant il s’agit bien d’un roman de William Wilkie Collins, auteur victorien et incontournable pour un mois anglais. Tout commence pendant la guerre de 1870 sur le front franco-allemand. Deux jeunes anglaises se retrouvent bloquées dans une maison. L’une est infirmière de guerre après un passé infamant, Mercy Merrick, l’autre est en transit pour se rendre chez une parente qu’elle ne connaît pas encore à la suite de la mort de son père, Miss Roseberry. Cette dernière se confie à Mercy. Grâce à la recommandation que son père lui a faite avant de mourir, Miss Roseberry va être placée comme dame de compagnie auprès de Lady Janet. Mercy, issue d’un milieu très modeste, écoute et rêve d’une vie meilleure, mais son passé l’a toujours rattrapée et, dans cette société victorienne corsetée, personne ne lui a donné sa chance. Quand une bombe éclate dans la pièce où elles étaient réfugiées et que Miss Roseberry est laissée pour morte, Mercy saisit l’occasion qui se présente à elle. Alors qu’il faut fuir par crainte de l’arrivée des troupes allemandes, elle endosse les vêtements de la Miss, se saisit de la lettre de recommandation et abandonne ses malades.

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« Avril enchanté » Elizabeth VON ARNIM – Le Mois Anglais.


Ce roman était dans ma PAL depuis sans doute fort longtemps et, au départ, je n’avais pas prévu de l’intégrer dans ma PAL Mois Anglais. J’avoue que je ne savais même plus dans quelle étagère je l’avais rangé. Et puis Lili_desbellons m’a proposé une LC que j’ai acceptée. Je n’avais jamais lu Elizabeth Von Arnim, ce fut donc l’occasion de découvrir cette romancière anglaise, cousine de Katherine Mansfield.

Mrs Lotty Wilkins en a assez de la pluie qui ne cesse de s’abattre sur Londres en ce mois de février. Réfugiée dans son modeste club de Hampstead, elle parcourt le Times et ses yeux tombent sur une petite annonce : « Particulier loue petit château médiéval meublée bord de la Méditerranée ». Dans un autre fauteuil, une autre jeune femme, Rose Arbuthnot lit la même annonce. Elles font connaissance et décident de s’unir pour y répondre. Elles puisent dans leurs économies et pour réduire les frais, s’adjoignent deux nouvelles compagnes : Mrs Fisher et Lady Caroline. Ces quatre femmes, toutes très différentes, débarquent donc à San Salvatore.

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