« Une touche d’amour » Jonathan COE.


Ce roman est dans ma PAL des origines, celle que j’avais constituée avant même d’ouvrir ce blog qui a fêté hier ses 12 années d’existence, c’est vous dire ! Aussi quand les organisatrice de A year in England ont mis à l’honneur Jonathan Coe pour le mois d’avril, je me suis dit qu’il était grand temps qu’il sorte de mes étagères.

L’intrigue se déroule à Coventy, ville des West Midlands qui abrite trois université. Robin Grant, étudiant en thèse depuis plus de quatre ans, est inscrit dans l’une d’elles. Mais Robin est au bout du rouleau. Son directeur de thèse ne se passionne que pour les macarons et ne se préoccupe guère de l’avancée de sa thèse. Il écrit de petites nouvelles dans des carnets. Les événements politiques (l’attaque de la Lybie par les Etats-Unis avec le soutien de l’Angleterre) l’angoissent, il se sent persécuté et rêve de se mettre au vert quelques semaines. Il a contacté une ancienne camarade de Cambridge aujourd’hui mariée à Ted pour qu’elle lui prête une maison à la campagne. Katharine appelle son mari pour qu’il aille lui rendre visite. Ted est un commercial insipide qui pense que Robin et lui étaient les meilleurs amis de la terre. Leur rencontre s’achève dans un parc. Une fois Ted parti, Robin va se soulager dans un buisson alors qu’un petit garçon vient y récupérer son ballon. Voilà Robin accusé d’exhibitionnisme.

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« Le chagrin des vivants » Anna HOPE


L’action se situe en Angleterre et sur cinq jours, en novembre 1920. Si la guerre est terminée, elle a laissé de lourdes séquelles dans toute la population : chaque famille a perdu un fils, un mari, un frère, et si certains sont revenus du front ils en portent les stigmates physiques ou psychologiques. A Londres, trois femmes vont vivre ces cinq journées de façon différente, tandis que tout le pays s’attend à accueillir la dépouille du Soldat inconnu rapatriée de France.

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« Les Misérables » Victor Hugo – tome 1.


Bien qu’ayant fait des études de lettres, j’ai des lacunes. Mais je les assume et fais en sorte, petit à petit, de les combler. De Victor Hugo, j’ai lu quelques pièces (Ruy Blas, Lucrèce Borgia), quelques romans (Les Derniers jours d’un condamné, Claude Gueuxet des poèmes de divers recueils et essentiellement celui-ci : Les Contemplations. Je ne m’étais jamais encore confrontée aux monuments hugoliens : Les Misérables, L’Homme qui rit, Notre Dame de Paris… Ils sont pourtant tous dans ma PAL depuis bien bien longtemps.

Il m’a fallu la lecture un peu déprimante (pour des raisons différentes) de deux romans de la rentrée littéraire, pour ressentir le besoin profond d’un retour aux classiques. L’envie de lire Les Misérables a fait son chemin depuis la lecture d’une biographie d’Hugo mêlée à celle de sa fille, Léopoldine par Florence Colombani. J’ai une affection particulière pour Léopoldine. Dans cette biographie, j’avais notamment été très intéressée par les rapprochement que Florence Colombani faisait entre Léopoldine et Cosette. J’ai eu envie de les vérifier. Bref, j’ai lu le premier tome des Misérables.

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Descente estivale en librairie… et pourtant j’avais dit que….


Déjà quinze jours que je profite des vacances. Nous sommes rentrés hier du Sud, pour une petite escale de deux jours chez moi avant de repartir pour la Normandie pour une semaine. J’en profite pour vous montrer les livres que j’ai achetés et que je n’aurais pas dû acheter parce que j’avais dit que je n’achèterais pas de livres durant mes vacances…

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Bilan mensuel de lecture : Février 2018.


J’ai un retard incommensurable dans mes rédactions de chroniques, mais tant pis, je vous présente quand même mon bilan de février et espère pouvoir écrire un peu autour de mes lectures de janvier et février… promis ! Car côté lecture, je me débrouille plutôt mieux que les années précédentes, même si je suis encore loin du nombre de livres que je lisais avant mon retour dans la vie active, il y a quatre ans. Mais qu’importe, le principal est que cette envie, ce besoin de lire ne me quitte jamais et qu’il est même de plus en plus essentiel pour moi, un moyen formidable de me retrouver, de couper un peu le flot continuel de pensées, de tracas qui parfois me submerge. Bref…

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Premières Lignes #26


premières_lignesRendez-vous initié par Malecturothèque

Cette dernière semaine, j’ai étudié avec mes élèves de Seconde, l’incipit d’un roman de Zola que je vous présente aujourd’hui. Nous avons analysé les fonctions et les formes de l’incipit, puis nous avons mis en pratique les notions sur les deux premières pages de L’Œuvre.  J’ai bien sûr beaucoup pensé à ce rendez-vous pendant mes cours et j’ai eu envie de vous en présenter la première page.

J’ai un lien particulier avec ce roman. Je l’avais moi-même étudié en fac lors d’une UV intitulée « Littérature et peinture ». J’ai, depuis, toujours le même exemplaire (il date de 1991), il part un peu en lambeaux, il est parcouru de notes et de coups de stabilo rose. Mes élèves sont étonnés de voir son état, sa couverture cornée et zébrée de pliures, ses pages détachées et jaunies. Cette année j’en avais acheté un nouvel exemplaire mais je ne suis pas parvenue à me séparer de l’ancien. L’aspect trop neuf, les pages trop blanches et immaculées m’ont paru froids.  J’aime ces livres que l’on maltraite un peu pendant nos études, que l’on a parcouru en tout sens, dont a voulu extraire tous les sous-entendus et tous les implicites, dont on a étudié, feutres de couleur à la main, certains passages…bref, dont on a tenté de percer les mystères…

En voici donc les Premières Lignes…

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« Saga » Tonino BENACQUISTA


benacquista sagaQuatre scénaristes sur le carreau sont embauchés pour écrire une série programmée au milieu de la nuit : Saga. Ils bénéficient d’une totale liberté, le taux d’audience de la chaîne étant particulièrement bas à cette heure de la nuit. Le feuilleton n’a pour seul but de combler un tranche horaire laissée vacante. Les contraintes financières sont importantes : très peu de personnages et décors minimum.

Louis, le plus âgé, a travaillé il y a longtemps pour un grand scénariste italien, Mathilde se reconvertit après avoir fait carrière sous pseudonyme dans la romance, Jérôme s’est fait piquer son scénario par les Américains et le narrateur, Mario, rêve d’être scénariste !  Cette équipe de bras-cassés se met au travail et va se prendre à son propre jeu.

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« L’Antilope blanche » Valentine GOBY


goby antilopeJ’étais dans une phase où on commence plusieurs livres à la fois et où, au final, on n’en finit aucun. Et puis, j’ai dû lire pour Le Club des lectrices, ce roman de Valentine Goby, acheté très en retard, devant être lu très vite en deux jours, moi qui me traîne Le lys dans la vallée depuis au moins trois semaines. Le première vertu, et non des moindres, de ce roman est qu’il m’a remise sur les rails, que je l’ai lu en trois jours et avec un grand plaisir. Et finir un livre en moins d’une semaine étant devenu un exploit pour moi, je peux vous dire que ça fait du bien !

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