« Un coupable presque parfait » Robin STEVENS – Rentrée Littéraire 2016 – #6

stevens-couplable-presque-parfaiteDaisy Wells et Hazel Wong sont élèves dans la prestigieuse institution pour jeunes filles anglaises : L’Ecole de Deepdean. Hazel est nouvelle et devient assez vite amie avec Daisy, prototype de la petite fille anglaise qui fascine Hazel originaire de Hong Kong, envoyée en Angleterre par son père, lui même fasciné par la culture anglaise. Daisy est charismatique, très intelligente et adore Sherlock Holmes, c’est comme cela que lui est venu l’idée de créer « Le Club des détectives », dont elle devient la présidente et Hazel, la secrétaire. Elles en sont les deux seuls membres. Jusqu’à présent, nos apprenties détectives se sont limitées à enquêter sur une étrange disparition de cravate, mais , un soir, Hazel découvre, dans le gymnase de l’école, le corps sans vie de Miss Bell, leur professeur de sciences. Le temps de donner l’alerte, le corps avait disparu. Qui a tué Miss Bell ? Pourquoi ? Où est passé son corps ? Voilà un mystère passionnant à résoudre pour le « Club des détectives » !

Ce roman, qui séduit d’entrée par sa couverture, est un petit bonheur. Sans la magie, il a quelque chose à voir avec l’ambiance de Poudlard : des souterrains, des déambulations nocturnes, des professeurs aux comportements étranges. Le charme tient également aux deux jeunes filles, Daisy et Hazel, dont on suit l’évolution de leur amitié et de leur caractère tout au long de l’enquête. Enfin, l’enquête elle-même qui nous fait aller de suppositions en doutes, et ne manque pas de rebondissements : des fils se nouent, puis se dénouent, d’autres se tissent, jusqu’à la révélation finale, surprenante.

Du point de vue de la narration, Robin Stevens a choisi de construire son roman comme le compte-rendu de l’enquête par Hazel, la secrétaire. Le procédé n’est pas toujours totalement convaincant, mais j’ai aimé les « listes des suspects » intégrées en manuscrit et surtout que l’histoire soit vue à travers les yeux d’Hazel, qui, un peu comme le lecteur, découvre ainsi les habitudes de l’école et les mœurs anglaises.

En filigrane, se lit aussi une histoire d’amitié entre deux jeunes filles de 13 ans, au caractère différent, mais qui a chacune reconnu en l’autre sa moitié. Si Daisy est plus assumée, plus sûre d’elle au point d’en être parfois un peu trop prétentieuse, Hazel, plus timide, mais aussi intelligente, va apprendre à imposer ses idées et à sortir de son simple rôle de secrétaire et de groupie de Daisy. C’est un beau portrait croisé d’adolescentes, et si le récit se situe dans les années 30, j’en croise tous les jours au collège qui leur ressemblent.

Une deuxième enquête devrait bientôt paraître et c’est tant mieux car je serais contente de retrouver ces deux misses !

Lu dans le cadre du challenge 1% Rentrée Littéraire et A year in England 2016.

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Merci aux Editions Flammarion jeunesse.

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6 Commentaires

  1. Voilà qui devrait plaire à mes élèves ados ! 😉

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  2. Je note également pour mon club lecture !

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  3. Chroniqueuse

     /  octobre 29, 2016

    Bien aimé également. J’ai également trouvé qu’Hazel arrivait à imposer ses idées. Je continuerai avec la suite

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  4. Je l’ai croisé en librairie … Déjà la couverture m’attirais 😉 maintenant, j’ai très envie de le lire ! Je vais le commander pour le collège où je suis sûre qu’il plaira.

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  5. Bon ben un livre de plus sur ma liste ! 😀

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à vous....