Cognitum nous plonge dans un futur qui ne serait pas si loin du nôtre. Dans cet avenir proche, les technologies se sont développées et de nombreuses recherches sont faites sur le cerveau et son extension. Tout commence par la mort d’une jeune femme. Son cerveau a explosé alors qu’elle jouait à jeu en trois dimensions. Le lieutenant de la PJ, Yann Braque est chargé de l’affaire. Parallèlement, Maxime Barelli, capitaine des forces spéciales, est envoyée en mission en Afrique : un commando de l’armée a été dessimé de façon extrêmement violente, voire barbare.
Stefan Park lance ses lignes, mêle les fils, les entremêle jusqu’à la formation d’une intrigue dense. L’entrée dans le roman est directe et nous plonge rapidement dans une histoire faite de noirceur. Si les personnages nous entraînent à leur suite et si les péripéties nous empêchent de nous ennuyer, je dois avouer que je me suis parfois un peu perdue dans les méandres du filet de Stefan Park. Ce qui m’a tenue est essentiellement Maxime, femme belle et forte, mais avec ses failles.
L’autre intérêt du roman de Stefan Park est ce lien avec notre propre réalité et contemporanéité. Comment la science peut être récupérée par le terrorisme, peut être un moyen d’inhiber ces combattants. C’est terrifiant car on y croit et que cela ne nous parait pas invraisemblable, hélas. Une idée certes pas nouvelle, mais toujours et encore d’actualité. Si les avancées technologiques peuvent nous faciliter la vie, elle peut aussi être une arme fatale et terrible quand elle tombe entre de mauvaises mains.
Un roman qui parfois peut nous égarer par trop de fils tendus, mais qui nous reprend par son rythme et ses personnages forts.
Lu dans le cadre du challenge 1% Rentrée Littéraire
les Livres de George
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