Entre livres et cahiers

Je devais vous parler de mon bullet journal de prof aujourd’hui, mais les copies m’ont rattrapée et je n’ai pas trouvé le temps de faire ce que je voulais. Cependant, je me suis octroyé une petite pause entre deux paquets de copies pour aller faire un petit tour  chez Cultura. Au départ mon but était simplement de trouver le dernier « Flow » et puis… et puis… Vous savez bien, on part pour acheter un truc et on revient avec beaucoup plus. Le comble est que j’ai failli repartir sans le « Flow ».

Cultura est l’antre de l’enfer pour celui ou celle qui non seulement adore les livres mais aussi la papeterie, ce qui est mon cas, vous l’avez bien compris. Il y a tout un cheminement qui vous fait passer par la presse, puis les livres pour atteindre ensuite la papeterie et enfin le rayon dessin et loisirs créatifs. Du coup, que voulez-vous, forcément on s’égare.

Ma visite commençait mal, puisque je n’ai d’abord pas vu le « Flow » dans les rayons. Par dépit (forcément, sinon j’aurais aussitôt filé vers les caisses), je me suis dit que tant qu’à être dans une librairie autant jeter un coup d’œil sur les tables. Et oh tiens !!! ce tout petit livre de Murakami a un titre bien alléchant : L’étrange bibliothèque et puis, mais que vois-je un livre de Jane Austen que je n’ai pas ?!!!  (Du fond de mon cœur, lettres à ses nièces). Deux petits livres d’à peine 6€ chacun, on n’est pas à ça près. Le « on n’est pas à ça près » est mon  expression préférée que je ressors systématiquement pour me donner bonne conscience, sauf que quand on se dit « on n’est pas à ça près » dix fois dans la journée, la formule perd grandement de son sens. Bref, un peu consolée de mon échec face au « Flow » et me résignant presque à affronter Carrefour un premier jour de soldes, je tombe totalement inopinément sur une super promotion : 1 cahier Rhodia acheté, le deuxième à moitié prix. Ils sont bien ces cahiers Rhodia (je tiens à préciser que ce billet n’est absolument pas sponsorisé ni pas Flow, ni par Cultura, ni par Rhodia !) avec leur couverture en couleur. Donc hop, ni une ni deux, deux cahiers atterrissent dans mon super panier à roulettes. Oui, car entre temps j’avais pris un papier à roulettes. Et là, quand tu prends un panier à roulettes, tu sais que tu ne vas pas te contenter de tes deux petits bouquins à 6€. Quand tu prends le panier à roulettes, tu es perdu(e) ! Je vous passerai l’achat de quatre Pilot rouge (genre c’est pour mes corrections de copies) et noir (« ils écrivent trop bien et pour le Bullet journal c’est idéal »), des deux Faber-Castell S parce que là aussi pour un acheté le deuxième est à moitié prix, sans parler des crayons à papier Stabilo green (j’œuvre pour la planète) et les Stabilo fluo couleur pastel qui, comme aimantés, me sautent dans les mains… bref, j’ai craqué !

Me voilà donc aux caisses, et comble de l’ironie sans le « Flow » qui était le but de ma visite. Timidement quand même je finis par demander à l’accueil-caisse s’ils ont ce magazine qui finit par représenter le Graal. Et bien oui, sauf je ne l’avais pas vu. Donc oui, au final, je suis bien repartie avec mon « Flow » dans le fond du sac. Le « Flow » oui et tout un tas de petits copains pour qu’il ne se sente pas trop seul dans son sac tout bleu.

 

Publié par les Livres de George le janvier 11, 2017

https://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2017/01/11/entre-livres-et-cahiers/