« Chi, une vie de chat », tome 9, de Konami Kanata

Chi tome 9Dans ce 9ème tome, Chi se remet de sa chute. Elle porte encore la collerette qui l’enquiquine un peu, mais elle finit par l’apprivoiser et surtout, elle se rend compte qu’en limitant son champs de vision, elle lui permet enfin grimper le grand escalier.

Mais Chi est obsédée par le rendez-vous qu’elle a donné à Minou. Elle veut à tout prix le rejoindre, mais personne à la maison ne veut la laisser sortir à cause de ce qu’il lui est arrivé dans le tome précédent.

Ce tome 9 confirme, hélas, ma déception du tome 8. Tout le tome se concentre sur la volonté de Chi de retrouver Minou, ses tentatives pour sortir, les recherches de sa famille dans le parc, etc. Des choses peut nouvelles et des situations déjà vues dans les précédents tomes. Je regrette que le tome soit consacré à une seule intrigue et que l’illustratrice-auteure ne se renouvelle guère. L’intrigue parallèle (retrouver la mère de Chi) est encore une fois à peine ébauchée, n’entraînant guère d’évolution, et comme cela fait bien 5 tomes que cette intrigue stagne, on se lasse un peu. Je préférais largement la succession de saynètes.

Alors oui, Chi est toujours aussi mignonne et drôle, mais la série semble s’essouffler un peu, c’est dommage.

Manga lu dans le cadre du Challenge Dragon.

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16 Commentaires

  1. Ah ! Les collerettes ! Demande à Chablis : il en a porté quatre semaines.
    Sinon, Sharon a un peu laissé de côté la série.

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  2. je fais partie des rares qui n’ont pas du tout accroché, et ce dès le début…

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  3. Ça, c’est souvent un classique des mangas. Ils partent bien et puis beaucoup s’essoufflent vers le milieu avant parfois de repartir. Pourquoi ? Il faut bien comprendre que le mode de publication au Japon est hebdomadaire dans de grands et gros albums genre annuaire. Dedans, il peut y avoir entre 30 et 50 séries différentes. Donc c’est la compétition ! (Ce n’est qu’ensuite que les histoires sont compilées et republiées individuellement dans de petits volumes tels que nous les connaissons, les « tankobons ».)

    Alors au début, on met le paquet et puis ensuite, si le succès vient, on se relaxe un peu, car la vie d’un mangaka, c’est l’enfer. Après, ça dépend du talent de l’auteur(e) pour relancer l’histoire et la faire durer le plus longtemps possible. 😉

    Il y a des exceptions, bien sûr, mais une série qui fonctionne est une bénédiction pour ses créateurs, donc la créatrice de Chi, talentueuse comme elle est, a sans doute imaginé quelque coup de théâtre qui ne va pas tarder à se produire. 😉

    Alors accroche-toi de toutes tes griffes, Georges !

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    • Merci pour toutes ces explications qui me permettent de mieux comprendre ! J’espère que le coup de théâtre ou même une certaine évolution va se faire, car ça devient longuet !

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  4. mhhh moi qui voulait la commencer, ça me refroidit un peu … ou alors on peut lire seulement les premiers tomes ?

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  5. C’est dommage que ça traîne un peu…
    En tout cas, lien noté dans le Dragon 2012, merci George et bonne journée.

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  6. Boeingbleu

     /  décembre 20, 2012

    Ho quelle déception, moi qui me réjouissais à l’idée les tomes que je ne possédait pas encore!

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  7. Ah, ma Chi chérie! Heureusement je n’en suis qu’au tout début, et saurai m’arrêter à temps grâce à tes conseils avisés!

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  8. J’ai un peu eu la même impression que toi sur ce tome. Mais bon comme tout le monde adore Chi dans la famille, elle sera toujours la bienvenue à la maison.

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à vous....