« Le dernier amour de George Sand » d’Evelyne Bloch-Dano

Quand il faut se lancer, il faut se lancer….

Grâce à Cynthia qui a eu la gentillesse de me prêter son exemplaire, j’ai donc pu lire la nouvelle biographie consacrée à George Sand, et écrite par Evelyne Bloch-Dano, biographe reconnue pour ses livres sur Mme Zola et Mme Proust, entre autres. Malgré un mail aux éditions Grasset, resté sans réponse, cette bio est quand même parvenue jusqu’à moi.

Il faut dans un premier temps que je me situe en tant que lectrice face à ce livre. Comme certains le savent déjà, j’ai beaucoup travaillé sur George Sand. J’avais entamé une thèse il y a quelques années, puis la solitude, le manque de débouché professionnel, la vie de famille ont fait que je l’ai lâchement abandonnée. Cependant, pendant plus de 6 ans, j’ai lu tout, ou presque, ce qui concernait de près ou de loin George Sand. J’ai avalé plus de 45 romans, son autobiographie, son journal, sa correspondance, j’ai fatigué mes yeux sur des manuscrits, j’ai lu des thèses, des ouvrages critiques, des articles, j’ai assisté à des colloques, des réunions de Groupes, je me suis rendue à Nohant, au Musée de la Vie romantique, j’ai lu des ouvrages politiques, historiques, sociologiques, j’ai pris des notes, des tas de notes… donc lire une nouvelle biographie de Sand pour moi, c’est un peu délicat, et je ne peux le faire sans transporter avec moi tout ce lourd bagage …. Il faut vous dire aussi, que depuis un ou deux ans, je n’ai plus rien lu de ou sur George Sand. Envie de m’évader, de voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, lire cette biographie c’est donc aussi renouer avec une période importante de ma vie de lectrice. Voilà, ça c’est dit.

Je risque donc d’être un peu critique face à cette biographie, mais vous vous en doutez un peu au vu de toutes les précautions que je prends avant de me lancer…

George Sand est un personnage populaire, plus connue pour ses amours que pour ses romans. Le choix biographique d’Evelyne Bloch-Dano est de mettre en lumière une partie de sa vie souvent mal connue voire volontairement effacée : sa liaison avec le graveur Alexandre Manceau . Les biographes lui consacrèrent quelques lignes. On oublia que, durant quatorze ans, il avait eu sa chambre et son atelier à Nohant. Sa présence fut effacée. Il n’eut pas sa place à table. (p.302) écrit, avec justesse, Mme Bloch-Dano. Pourtant, grâce aux Agendas écrits en commun, nous possédons un témoignage quasi journalier de la vie de Sand et Manceau. Dans un mail qu’elle a eu la gentillesse de m’envoyer, l’auteur m’écrit ceci :

« Dans ce cas particulier, et contrairement à mes autres biographies (Flora Tristan, par exemple), je me suis lancé un défi : aborder George Sand par le biais des 15 ans de sa vie avec Alexandre Manceau. La question : peut-on lire une existence à travers une période donnée, ces années de la maturité d’une femme ? Donc l’exercice supposait de me limiter à 1849-1865, et de rayonner autour seulement pour éclairer le lecteur novice ou si nécessaire comme pour Musset appelé par Elle et Lui. »

En s’appuyant très largement sur la correspondance, les agendas et l’autobiographie de George Sand (Histoire de ma vie), l’auteur nous plonge dans la vie de Sand. Le style est agréable, didactique, éclaire les situations, les pages se tournent avec plaisir, des anecdotes, des précisions viennent enrichir mes connaissances. Ce que j’ai surtout apprécié c’est la volonté de couper court aux clichés qui ont la vie dure concernant Sand : « La bonne dame de Nohant! Ces mots respirent la condescendance et ensevelissent l’artiste sous des oripeaux de la dame patronesse. Oui, George Sand est généreuse ; oui, elle habite le « château » de Nohant. Mais non, on ne saurait l’enfermer dans cette formule détestable qui l’enterre vivante » (p.67) : HOURRA !!!  Mme Bloch-Dano sait également restée objective, elle ne veut pas écrire une hagiographie (terme qu’elle emploie) et son traitement de la relation Sand – Solange (fille mal aimée) en témoigne. Enfin, le fait de beaucoup citer, permet d’avoir un aperçu du style épistolaire de Sand, et me redonne envie de lire cette correspondance monumentale !

J’ai été particulièrement sensible aux chapitres concernant Nini, la petite fille tant aimée de George Sand, et que Mme Bloch-Dano fait revivre avec sensibilité et intérêt.

MAIS… oui, vous vous en doutiez il y a un mais !

Oui, une biographie doit rendre compte de la vie d’une personne, oui, comme me l’écrit Mme Bloch-Dano, « c’est tout de même au tissu du quotidien, aux événements, aux relations avec les autres, à la matière même du vécu que s’attache le biographe. Et avec G.S, il y a de quoi faire !! » , certes, mais qu’elle est la principale occupation de George Sand ? de quoi est fait son « quotidien » ??? elle passe ses journées, ses nuits à écrire ! oui, elle écrit de nombreuses pièces de théâtre durant cette période,  et en effet c’est intéressant d’en parler parce que c’est une partie de son oeuvre mal connue, mais entre 1849 et 1865, George Sand a écrit : 29 romans !!!  Or j’ai regretté qu’on en parle si peu. La Petite Fadette, Elle et Lui et Mont-Revêche ont certes droit à un développement intéressant, mais pour le reste, souvent, seuls les titres sont donnés avec parfois quelques mots entre parenthèses : « Durant la seule année 1859, George Sand publiera Narcisse, Elle et lui, Les Dames vertes (une histoire de fantômes), L’homme de neige (un récit fantastique ayant pour cadre la Suède)… » Précisions bien lacunaires. Ne serait-ce que pour L’homme de neige, oui le roman se passe en Suède, mais le personnage principal du roman est un montreur de marionnettes, pourquoi alors ne pas faire un lien direct et évident (quand on a lu le roman) avec Maurice qui a lui-même créé à Nohant un magnifique théâtre de marionnettes??? Et Narcisse ? pourquoi ne rien en dire du tout ?

Non seulement les romans sont peu évoqués mais les liens avec la vie de George manquent cruellement : comment parler de l’anticléricalisme de Sand et de sa visite aux Charmettes (maison de Rousseau) et ne pas raccorder ces éléments à Mlle La Quintinie, roman anticlérical par excellence et dans lequel l’intrigue se situe tout près des Charmettes ? Pourquoi parler de « L’art d’être grand-père » de Hugo (paru en 1877) et ne rien dire du tout des « Contes d’une grand-mère » ??? Comment peut-on parler de la franc-maçonnerie à laquelle appartient Manceau, sans même une petite note sur La Comtesse de Rudolstadt ???  Tout cela me dépasse un peu.

Ensuite certaines interprétations m’ont gênée. Notamment une.

A la page 132, Mme Bloch-Dano s’interroge sur l’amitié qui se noue entre Sand et Napoléon III. Or pour expliquer, non seulement cette amitié mais cet élan Bonapartiste de Manceau et Maurice (fils de Sand), la biographe va chercher dans la vie du père de Manceau, mais c’est oublier que Maurice Dupin, père de George Sand, fut l’aide de camp de Murat dans l’armée napoléonienne, et que George Sand a été élevée dans le culte de l’Empereur. Cette amitié avec Napoléon III, neveu de Napoléon, tient aussi, incontestablement, de ce culte dont elle a été bercée toute son enfance.

Vous aurez compris que cette biographie, fidèle aux évènements de la vie de Sand, m’a déçue parce qu’elle ne rend pas compte de l’œuvre romanesque. Les nombreuses pièces de théâtre écrites par Sand, sont souvent des adaptations pour la scène de ses romans (Mauprat, Le Marquis de Villemer…), n’aurait-il pas fallu en parler aussi ? En lisant cette biographie, j’ai eu la désagréable impression que les romans n’avaient été que survolés, voire n’avaient pas été lus. C’est un jugement un peu dur je sais, mais il nait d’une sensation, et d’une incompréhension que j’ai tentée d’expliquer ici.

On ne fait pas une biographie d’un auteur, comme on fait une biographie de n’importe quel personnage célèbre. J’ai pensé à ces films ou ces séries qui sont censés rendre compte de la vie d’un auteur, et dans lesquels on ne les voit quasiment jamais écrire, alors même que c’était leur principal occupation.

Alors oui, cette biographie ne se veut pas un ouvrage exhaustif, ni universitaire sur la vie de George Sand, oui, il faut rendre accessible au plus grand nombre des ouvrages qui a priori peuvent faire peur, mais cela ne doit pas se faire au détriment du sujet. Pour aimer George Sand, il faut aussi la lire, et si, comme Mme Bloch-Dano le souligne avec justesse tout au long du livre, elle fut reconnue par de grands auteurs de son siècle, et notamment Flaubert ou Balzac, c’est bien que son oeuvre a une valeur littéraire, j’aurais aimé qu’on lui rende un plus vibrant hommage !

Je tiens à remercier Mme Bloch-Dano pour avoir répondu à mon mail avec précision, et m’avoir éclairée sur ses objectifs de biographe concernant cet ouvrage. Elle excusera, je l’espère, mes prises de position, mais a reconnu que je n’avais pas totalement tort : « Les romans, par exemple, que vous me citez, à l’exception de Mademoiselle La Quintinie traitée uniquement par rapport à l’anticléricalisme (et qui, dans une prochaine édition, méritera une note à propos des Charmettes, je suis d’accord), n’avaient pas leur place ici. Ou alors, c’est TOUT Sand que j’aurais dû citer. »

Pour finir je laisse la parole à Mme Bloch-Dano :

La différence entre un ouvrage universitaire et un livre tel que le mien tient moins à la recherche qu’à la mise en forme, au choix des éléments, au plaisir de raconter…une vie. Je ne vise pas à l’exhaustivité ; mais à la recherche d’une cohérence d’un sens.


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40 Commentaires

  1. Ton article m’intéresse d’autant plus que je suis en train de lire la bio de Joseph Barry (dans le cadre du challenge, j’en reparlerai, mais je suis en retard ! ;-)))
    Tu es sévère (enfin pas trop je trouve, moins que je ne le serai certainement pour l’autre bio) mais équitable et ce que tu écris donne tout à fait envie de lire Mme Bloch-Dano.
    Je poursuivrai donc sans doute ma découverte de George Sand par cet ouvrage-là !
    Bonne journée à toi.

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      La bio de Joseph Barry n’a pas la même ambition que celle de Bloch-Dano qui se limite à une partie de la vie de Sand, ce que je trouve intéressant d’ailleurs ! Elle est sans doute plus exhaustive et plus documentée mais du même coup peut-être moins agréable à lire que celle de Bloch-Dano. Je suis sévère je m’en suis rendue compte, mais parce que j’ai abordée cette biographie non comme une lectrice « novice » de George Sand, et aussi parce que ce qui me motive concernant George Sand c’est de faire connaître son oeuvre !!! j’attends avec impatience ton avis sur la bio écrite par Barry !

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  2. Ta critique est géniale car je viens de lire l’autobiographie de Sand et tout prend du sens aussi, je comprends bien ce que tu as voulu exprimer.
    Je ne sais pas si je lirai cet ouvrage, préférant m' »attaquer » à présent à la bio de J. Barry (en faisant une pause le temps d’un roman entre les deux).

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      « Histoire de ma vie » est une merveille je trouve, j’ai adoré ses souvenirs aux couvents des anglaises notamment ! 😉

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  3. Merci pour ces précisions Miss ! J’aime beaucoup l’honnêteté et la modestie qui se dégagent du mail d’Evelyne Bloch-Dano !

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Oui j’ai souhaité citer ce mail pour ne pas être totalement à charge et laisser la parole à l’auteur. Mais globalement c’est une bio qui m’a plu malgré mes remarques acerbes !!! je peux te renvoyer le livre quand tu veux, à moins que tu ne souhaites en faire un livre voyageur ! AU fait cacahouète a bien reçu « Blog », enfin ! 😉

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  4. voilà une bio qui m’intéresse – j’ai celle de john barry, qui se trouve dans une des PAL disséminées dans cet appart (hé oui, il n’y a pas que celle qui s’écroule 😉

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      C’est une bio intéressante parce qu’elle aborde une partie de la vie de Sand souvent vite traitée par d’autres biographes, malgré mes réticences je la recommande on y apprend beaucoup, c’est pour cela que je lui ai donnée 4 bons points sur 5 !!! 😉

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  5. A priori je ne comptais pas en faire un livre-voyageur. Si quelqu’un me le demande, j’aviserai en fonction. Donc tu peux me le renvoyer 😉

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  6. Ton billet est très intéressant, détaillé, fourni… et donne envie d’en apprendre davantage sur cette auteure. Quels ouvrages, quelle biographie conseillerais-tu à la profane que je suis?

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Il y a plusieurs romans que j’aime de Sand, notamment « Mauprat », « Mlle Merquem » et « L’homme de neige », il y en a d’autres mais malheureusement on a du mal à les trouver en librairie ! POur les bio, celle de Bloch-Dano est intéressante, celle de Joseph Barry te permettra d’avoir une vue large de la vie et de l’oeuvre de Sand, sinon tu peux bien sûr lire son autobiographie « Histoire de ma vie » qui existe en poche soit éditée par Damien Zanone, soit par Brigitte Diaz ! Sinon tu peux aller voir sur la page du challenge Sand que j’organise :

      George Sand et Nous : Challenge !

      🙂

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  7. On voit qu etu maîtrises ton sujet du coup c’est très agréable à lire !

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  8. Et pourquoi ne pas la finir, cette thèse ?
    C’est un exercice difficile, surtout quand pèse sur le doctorant le poids de la vie professionnelle à suivre (je sais de quoi je parle). Mais le poids de la thèse jamais finie est beaucoup plus long à porter, sans doute.
    Peut-être serait-il possible de travailler un peu dessus puis de trouver un directeur de thèse sympa à qui présenter le travail déjà effectué. De nombreuses thèses sont soutenus par des gens qui ne font pas ça de manière professionnelle mais soutiennent un mémoire de 300 pages bien construit et présentant un état de la question. Certes, ce ne sont pas des thèses qui révolutionneront la recherche, mais elles font la fierté de leur auteur 🙂

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Cette thèse je l’ai commencé et poursuivi dans ce but-là, celui dont tu parles, juste par envie et tant pis si ça ne donne rien… mais ce n’est pas aussi évident. Faire une thèse c’est aussi se confronter à nos lacunes, nos difficultés c’est aussi peut-être comprendre que l’on n’est pas vraiment faite pour ça ! bref ça m’a pas mal remuée pendant des années. Je ne sais pas encore ce que je ferai de tout ce travail, mais je crois qu’un jour une idée germera et que j’en ferai quelque chose, malgré tout !
      Merci pour tes mots ! 🙂

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  9. J’ai très envie de lire cette autobiographie et je continue! Grâce à ton excellent et savant article, je sais exactement quelles sont les limites de cet ouvrage – mais aussi les qualités. Moi aussi, j’ai bien aimé l’honnêteté et la modestie de l’auteur. Il y a eu discussion entre vous et non pas échange d’injures comme on le voit trop souvent. C’est vrai que, écrire, c’est adopter forcément un point de vue voire un parti pris mais du moment où c’est justifié, on est libre d’adhérer ou non!
    Bravo George pour ce billet et merci.

    Encore un mot : comment peut-on être socialiste et se rapprocher de Napoléon III? Est-il vrai que George Sand ait applaudi aux massacres de La Commune par les Versaillais? Elle a vraiment viré de bord dans sa vieillesse? C’est ce que je me demande! Tu le vois, il est temps que je lise plusieurs biographies sur elle.

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Il faut que je parte chercher mes enfants à l’école, mais promis je te réponds quand je rentre !!! 😉

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Le rapprochement vers Napoléon III est purement « amical », mais Sand n’a pas adhéré à sa politique, elle est fondamentalement socialiste au sens du XIXème siècle. Pour la Commune je ne sais pas, juste qu’elle était contre, mais je maîtrise mal !!! Je ne crois pas qu’elle ait changé de bord, elle a toujours été attentive au peuple, mais elle a souvent été méfiante envers les dirigeants !!!… bon je ne sais pas si j’ai bien répondu les bio devraient t’en dire plus !! 😉

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  10. Vraiment excellent ton billet, j’en apprends beaucoup sur ton passé sandien, en effet!!!! C’est chouette aussi d’avoir inséré les réponses de l’auteur…
    Bon, reste une bio pas du tout prise de tête. Je n’imaginais pas Sand aussi modernbe et sympathique, figure toi.
    Sais-tu que j’ai lu la comtesse de Rudolstadt? Aaah un grand moment!

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      Bien sûr que oui elle était moderne et sympathique !!!! et très drôle aussi, si tu lis sa correspondance tu verras, mais bon tu as déjà lu « La comtesse » et pour cela tu seras bénie !!!!
      Merci pour ton avis 😉 !

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  11. Et bien au déla de tes connaissances acquises sur le sujet, j’ai senti la passion pour l’auteure et la littérature … Moi j’ai fait des études de biologie marine je sais rien à voir.

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 23, 2010

      C’est drôlement intéressant, mais tu vois tout mène à la lecture finalement !!! 😉

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  12. Sylvie C

     /  septembre 24, 2010

    J’ai trouvé ton article très intéressant, et juste;ce n’est pas de la critique pour la critique !
    D’y avoir ajouté la réponse de l’auteur montre ton honneteté et ta délicatesse.
    Comme Gwenaelle ,j’ai envie d’en apprendre plus sur cette auteure.
    Merci pour toutes ces infos et Bonne journée.

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 24, 2010

      Comme nous avions eu un échange par mail je trouvais cela normal !
      J’espère que tu aimeras ce que tu liras de Sand ! 😉

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  13. Un billet vraiment intéressant et bien rédigé ! Je l’ai lu d’une traite, et je crois que je vais commencer à m’intéresser à la bio de cette auteur. Quand je pense que j’ai dû lire « Lélia » au moins 3 fois dans mon adolescence et qu’il était devenu mon livre culte, ce serait la moindre des choses que j’en apprenne plus sur Georges Sand ! Grâce à toi, je crois que je vais prendre le temps de redécouvrir cette auteur ! Mais au fait, y’a-t-il un billet sur « Lélia » sur ton blog ? Tiens, je vais chercher….

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 24, 2010

      Si tu as lu 3 fois « Lélia » bravo !!!! ce n’est pas le plus réjouissant, mais il y a des passages magnifiques ! tu ne trouveras pas de billet sur les romans de Sand, j’ai lu ses romans avant l’ouverture de ce blog, et c’est bien dommage !!!

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  14. Je trouve ce billet fort honnête, surtout en ayant cité la réponse de l’auteur à ton message!

    Ensuite, bien que n’ayant pas lu cette bio et n’ayant pas tes connaissances je comprends tout à fait tes réserves et comme tu le dis si bien le procédé me fait penser aux feuilletons concernant les auteurs ou les artistes…

    Et puis tu as réussi, enfin ça fait longtemps mais là encore plus, à me donner envie de relire Mlle Dupin, découverte au collège avec « La mare au diable » qui m’avait fait me dire à l’époque que je n’irais jamais dans le Berry ^^’ Bon je crois que je vais relire celui-ci sous peu puis en acheter quelques autres…

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 24, 2010

      Au lieu de relire « la mare », lis plutôt « Mlle Merquem » !
      Merci pour ton commentaire (une fois de plus merci !!!) 🙂

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  15. quenotte

     /  septembre 24, 2010

    Merci pour ces précisions.Cet été j’ai visité Nohant,La châtre,ai vu les fameuses pierres Jomâtres découvertes dans le roman Jeanne et actuellement je lis Histoire de ma vie en version de poche donc rien à voir avec l’original!

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    • leslivresdegeorgesandetmoi

       /  septembre 24, 2010

      La version poche permet d’éviter les lettres de son père qui sont peu passionnantes, je dois le dire !!! 😉

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  16. Ta chronique du livre est intéressante. Dommage en fait que cette biographie s’attache principalement à sa vie privée, surtout pour une personnalité comme Georgie qui a tenu à vivre de sa plume, a eu des prises de position politiques et ne s’est pas contentée de collectionner les amants. Ah et comme tu le soulignes, elle a passé une grande partie de sa vie à écrire et il faut que ça transparaisse ! Bref, je suis super motivée pour lire ses romans, beaucoup moins les biographies à son sujet.

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  17. elia

     /  mars 23, 2011

    Bonjour ! Je viens ici après être passée chez Argali. Effectivement, vous êtes une spécialiste es-Sand. Quel plaisir de vous lire ! Cela donne envie d’en connaître davantage.

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  18. Durand

     /  août 2, 2013

    Bonjour,
    Je viens de découvrir par hasard dans une brocante le « Journal intime » de G. Sand, publié à titre posthume par Aurore. C’est une treizième édition datée de 1926 chez Calmann-Lévy
    Tres loin d’être banal …

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  1. Le dernier amour de George Sand d’Evelyne Bloch-Dano « Je Lis, Tu Lis, Il Lit
  2. George Sand et Nous « Les Livres de George

à vous....