Bilan de lecture mensuel : Mars 2019.


Mieux vaut tard que jamais…

Voici un bilan digne d’un mois d’août ! (du moins me concernant). Je pète les scores en ce moment, sans doute parce que j’ai besoin de décompresser et les livres m’offrent cette bouée de sauvetage. Même si j’ai un peu du mal ces derniers temps à prendre le temps de lire en fin de journée, je me rends compte que je lis plus que l’an dernier. Sans doute faut-il aussi prendre en compte le fait que sur les 9 livres lus (oui, oui 9 !!!), trois sont des mangas ; mais j’ai quand même lu un bon pavé de presque 500 pages. Bref, vous l’aurez compris, je suis assez satisfaite de ce bilan, même si je n’ai pas eu le temps de chroniquer tous les romans (deux chroniques en retard – NB : rattrapées depuis).

Mais voyons ça de plus près.

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Bilan mensuel de lecture : Septembre, Octobre, Novembre 2018.


Préparez-vous, ce bilan récapitulatif risque d’être un peu long. Je vous conseille de vous installer confortablement dans votre canapé, sous un plaid chaud et doux, de vous faire un bon thé (parce que c’est stimulant, c’est bien connu) et de vous laissez porter… Vous y êtes ? … Alors on peut commencer !

N’ayant pas publié de bilan mensuel depuis le 1er septembre, date à laquelle ma vie personnelle, comme chaque année, est mise entre parenthèses (merci l’éducation nationale) je vais donc vous faire une récap. de mes lectures sur ces trois derniers mois. Trois romans seulement ont été chroniqués, mais je ne désespère pas… non, non, non. J’y crois, un jour, je serai à jour dans mes chroniques.

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Un Livre dans la Boîte #11


Presque deux mois de silence sur ce blog et ce n’est pourtant pas faute de me dire chaque vendredi soir : « Ce week-end, j’écris une chronique sur le blog ». Mais le week-end se passe et rien ne paraît. Aujourd’hui, je prends le temps parce que j’en ai un peu assez de bosser du lundi matin au dimanche soir, de passer mon temps à corriger des copies et à préparer des cours… J’ai aussi plusieurs romans à chroniquer, la liste s’allonge dangereusement. Pour relancer la machine, je vais donc récapituler avec vous tous les SP que j’ai reçus ces dernières semaines.

Voici donc ma moisson d’automne.

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Un livre dans la boîte #6


Voilà plusieurs mois que je n’avais plus ouvert cette petite chronique, mais les vacances me laissant le temps qui me manque trop souvent durant l’année, et le facteur ayant été généreux ce matin, c’est avec plaisir que je vous montre les derniers livres reçus.

Trois livres dans le rayon ado et jeunesse parus ou à paraître pour deux d’entre eux chez Flammarion jeunesse, et le troisième à L’école des loisirs.

Je vous rappelle brièvement l’objet de cette chronique : présenter, avant lecture, les Service de Presse que je reçois, histoire de vous donner envie de les découvrir à votre tour.

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Un livre dans la boîte ! #5


un livre dans la boîteDe nouveaux livres ont atterri dans ma boîte ces derniers jours. Des romans très différents, que je suis ravie de vous présenter avant lecture. Peut-être que, comme moi, vous aurez envie de les découvrir à votre tour.

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« Le plus joli des rêves » Nathalie BRISAC – Rentrée Littéraire 2013 (Jeunesse).


brisac le plus joli des rêvesDans un pays où l’argent est roi, le plus riche des hommes, Mougueule, est aussi le plus puissant. Pourtant il ne possède pas le Rêve Inaccessible que tout le monde recherche. Il engage donc le grand Gaston pour partir à la recherche de ce rêve. Dans sa quête, il croisera une petite fille, Rosalie qui l’emmènera vers le Rêve Inaccessible, mais celui-ci ne se laisse pas si facilement attraper et celui qui voudra le posséder devra répondre au préalable à trois questions ! Mougueule y parviendra-t-il ?

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« Chien Pourri » Colas GUTMAN et Marc BOUTAVANT


gutman chien pourriChien Pourri est un chien tout pourri, son pelage ressemble à un paillasson, il sent la sardine et les puces sont ses meilleurs amis. Il est né dans une poubelle qu’il partage avec Chaplapla, un chat tout plat. Un jour, Chaplapla lui explique ce qu’est un maître et Chien Pourri aimerait bien se trouver un maître qui lui donne des croquettes et du su-sucre. Mais cette quête de maître va l’entrainer dans des aventures rocambolesques durant lesquelles il va croiser un canard boiteux, un pingouin unijambiste, et j’en passe. Chien Pourri, en plus de tout le reste, n’est pas très futé et très naïf, ne voyant le mal nulle part.

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« Le Chevalier qui cherchait ses chaussettes » de Christian Oster


Oster le chevalierIl était une fois un chevalier qui, après une nuit passée au pied d’un arbre, ne retrouva plus ses chaussettes ! Cela est bien embêtant, car comment se présenter devant une princesse à délivrer des griffes d’un dragon, pieds nus ?

Voilà l’étrange mésaventure qui arrive au chevalier de ce conte qui se présente dans les règles du genre : le « Il était une fois… » ; le méchant dragon ; la jolie princesse prisonnière et le valeureux chevalier. Sauf que Christian Oster manie le burlesque avec brio. La perte des chaussettes va quelque peu décontenancer son chevalier qui est obligé, à plusieurs reprises et devant les péripéties inattendues qui se présentent à lui, de récapituler à plusieurs reprises la succession de ses actions. Sauf que ce pauvre chevalier a tendance à s’emmêler les pinceaux.

« D’abord, délivrer le dragon, se dit-il ; ensuite, le trouver ; puis réveiller mes chaussettes ; enfin, combattre la princesse. » (pp.13/14)

Il sera question de combats violents contre des dragons, de canard carbonisé, de magicien et de lutin avant que ce pauvre chevalier ne parvienne à boucler sa mission.

Ce conte burlesque, lu hier soir à mes enfants, a suscité bien des rires. Les dialogues sont souvent très drôles et décalés, ainsi que les interruptions surprenantes du récit avec des adresses aux enfants.

La lecture à voix haute fonctionne parfaitement tant le ton et les dialogues sont vifs. La parodie du roman de chevalerie ainsi que des éléments traditionnels du conte en font un livre à découvrir pour son originalité et son côté burlesque.

Ce roman est édité à L’École des Loisirs dans la collection Mouche, il est donc accessible pour de jeunes lecteurs à partir de 7 ans, mais il peut bien sûr se lire à des enfants plus petits.

Roman lu grâce à la Bibliothèque Municipale.

Marilyn bibliothèque

« Little Stuart » de E.B WHITE


White Little StuartTout le monde connaît Little Stuart depuis l’adaptation cinématographique avec Dr House dans le rôle du papa de Stuart ! C’est au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil, l’an dernier, que j’ai acheté ce livre pour mon fils Antoine. Bien que le roman soit un peu conséquent pour lui, je m’étais dit que comme il connaissait le film, la lecture en serait facilitée. Depuis un an, il ne l’a pas touché, donc, en fin de semaine dernière je l’ai choisi pour nos lectures du soir (pour en savoir plus suivez le lien!).

Dans la famille Little, il y a la maman, le papa, le petit garçon George, et… Stuart, cadet de la famille, tout petit et qui ressemble fortement à une souris ! Bien que cela puisse paraître étrange au lecteur, le fait que Maman Little ait accouché d’une souris ne semble guère étonner les personnages du roman. Stuart est certes une souris mais a tout d’un garçon : il parle, se lave les dents, aime être bien habillé, etc.

Le roman est divisé en deux parties. La première partie narre la vie de Stuart chez lui avec ses parents. La façon dont ses parents doivent adapter la maison à sa petite taille (il dort dans un paquet de cigarettes !), démontre qu’il est utile d’avoir un plus petit que soi sous la main, et sa cohabitation difficile avec le chat de la maison, Snowbell qui a bien du mal à résister à l’envie de le croquer.

La deuxième partie est une sorte de road movie. Stuart part à la recherche d’une oiselle, Margalo, que les Stuart avaient recueillie et que le méchant Snowbell a effrayée au point de lui faire prendre le large. Durant son voyage, Stuart va vivre différentes aventures insolites et faire plusieurs rencontres.

Ce roman, datant de 1945, est un classique de la littérature jeunesse américaine. Il prône des valeurs essentielles comme la tolérance et la loyauté, mais sans trop donner dans les bons sentiments. Stuart est une petite souris ou un petit garçon qui, bien que petit et vivant dans un monde peu adapté à sa taille, se débrouille très bien, fait preuve de jugeote et de courage. La première partie est celle que nous avons préférée, car elle montre avec assez d’humour la vie au quotidien de Stuart et les diverses astuces mises en place pour lui faciliter la vie. La seconde partie qui est rythmée par les différentes rencontres que fait Stuart au cours de son voyage est moins passionnante. Beaucoup de longueurs et surtout des aventures qui au final n’apportent pas grand chose. Enfin, la fin en queue de poisson est un peu décevante. Nous avons eu la sensation d’avoir fini le tome 1 d’une série, mais malheureusement il n’existe pas de tome 2 et l’on ignore donc comment s’achève la quête de Stuart.

Toutefois les enfants ont, tous les soirs, été ravis de retrouver Stuart, mais je les ai trouvés plus attentifs durant la première partie du roman, un  peu comme moi donc. Il y a plusieurs scènes assez drôles, notamment l’une d’elle chez un dentiste qui nous a bien fait rigoler. Notre avis est donc assez mitigé, car la fin nous a laissé sur une note de déception, ce qui est dommage.

little stuart filmComme je le disais au début de ce billet, ce roman a été adapté au cinéma en 2000, avec dans le rôle de la maman de Stuart, Geena Davis et dans le rôle du papa, le fameux Hugh Laurie.

Contrairement au roman, Stuart est un enfant adopté et le film insiste, surtout au début sur une rivalité avec George qui n’existe pas dans le roman. Le film est centré sur la première partie du roman avec plusieurs changements, notamment concernant Margalo qui, contrairement au roman, est au service d’un voleur et présente donc une personnalité plus contrastée. Nous retrouvons cependant Snowbell, ainsi que la course de bateau sur le bassin du parc, mais là encore avec quelques modifications par rapport au roman. La seconde partie du roman est absent du film, si mes souvenirs sont bons.

Cette lecture a cependant donné très envie aux enfants de revoir le film.

Un roman jeunesse donc à lire comme un classique, mais aussi pour ce petit personnage attachant et drôle qu’est Stuart.

Roman lu dans le cadre du Challenge La Littérature fait son cinéma, du Challenge Animaux du monde, du Challenge Gilmore Girls 2013.

Challenge la littérature cinémaChallenge Animaux du mondechallenge gilmore girls 2013

« Celle que j’aime » d’Audren


audren celle que j'aimeJe ne peux pas parler forcément de tous les livres que je lis le soir à mes enfants, mais j’avais envie, ce matin, de vous parler de celui-ci, parce qu’il est un peu particulier. C’est le premier livre qu’Antoine a choisi seul, comme un grand, en lisant la quatrième de couverture, en le feuilletant consciencieusement, l’an dernier au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil. La deuxième raison est que depuis ma rencontre avec Audren, j’avais très envie de lire un de ses livres. J’ai retrouvé dans les pages de Celle que j’aime, la vitalité et l’humour de cette femme.

Paul est un gentil petit chat, amoureux de Lison. Un midi, à la cantine, il entend son amoureuse avouer qu’elle est végétarienne. C’est une nouvelle catastrophique ! Paul, qui rêvait de reprendre plus tard la charcuterie de ses parents avec Lison, voit tous ces rêves de bonheur s’écroulaient d’un coup ! Il doit choisir entre son rêve d’être charcutier et son amour pour Lison.

Avec beaucoup d’humour et de tendresse, Audren évoque les affres des premières amours enfantines. Paul est désespéré, déprimé, sa vie n’a plus de sens, il se sent déchiré et tellement triste. Paul est amoureux comme un grand, et ses soucis s’ils sont quelque peu différents de ceux des adultes, provoquent cependant les mêmes conséquences. Pas de mièvrerie ou d’ironie sous la plume d’Audren pour parler du sentiment amoureux des enfants. Si la mère de Paul n’y prend pas garde et croit que les yeux rouges de Paul sont dus à un allergie au pollen, le petit chat quant à lui vit difficilement sa désillusion.

Les enfants ont été très attentifs à cette lecture, et un passage les a fait particulièrement rire, même longtemps une fois le livre refermé ! J’y ai même encore eu droit ce matin au petit déjeuner, ils connaissaient les répliques de Paul et de son copain Théophile par cœur :

audren celle que j'aime page 38

Ce roman d’amour pour enfant est une belle façon de mettre des mots sur ce que les enfants peuvent ressentir, sur ce que les parents prennent parfois trop à la légère. L’humour est présent cependant, mais sans jamais ironiser sur les sentiments sincères de Paul.

J’ai beaucoup aimé le fait qu’Audren ait choisi pour personnage un petit chat sensible, et parle de l’amour à travers les yeux d’un garçon et non d’une fille. Les filles d’ailleurs apparaissent dans ce roman (sauf bien sûr Lison qui est parfaite !) quelque peu superficielles.

C’est donc bien réellement un roman d’amour pour garçon, car oui, les garçons aussi ont des sentiments tendres et peuvent être tristes et pleurer à cause d’une fille.

Ce petit roman est édité par L’Ecole des Loisirs, collection Mouche avec de jolies illustrations de Stéphanie Blake. Conseillé à partir du CE1.

Livre lu dans le cadre du Challenge Cartable et tableau noir.

challenge cartable et tableau noir