« Légende d’un dormeur éveillé » Gaëlle NOHANT


J’ai découvert la littérature surréaliste quand j’étais en Terminale L grâce à des cours passionnants où nous avions même créé des Cadavres exquis. J’aimais cette écriture liée à l’inconscient, ces vers parfois improbables qui font voir la réalité sous un autre jour, j’aimais leur irrévérence, la fameuse phrase : « La beauté sera convulsive ou ne sera pas » et la Tour Saint Jacques. Je me souviens aussi d’être allée voir une exposition sur le Surréalisme au Centre Pompidou, bref je connaissais donc Robert Desnos, même si à l’époque j’étais plutôt fascinée par André Breton, dont j’avais lu Nadja. Mais outre le sujet de ce roman, j’avais aussi envie de retrouver la plume de Gaëlle Nohant que j’avais tant apprécié à la lecture de La Part des flammes.

Là encore Gaëlle Nohant choisit un sujet profondément ancré dans l’histoire : celle de l’avant guerre, de la guerre et de l’après guerre, mais sous le prisme de Robert Desnos, poète surréaliste dans l’âme, contestataire et ayant la liberté chevillée au corps.

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Premières Lignes… #10


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Premières lignes d’un roman que j’ai fini et dont je vous ai parlé hier : La part des flammes de Gaëlle Nohant, parce que ce début de roman était déjà prometteur et vous donnera peut-être encore plus envie de le lire.

En voici donc les toutes premières lignes…

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« La Part des flammes » Gaëlle NOHANT.


photoCertains romans sont parfois choisis pour des éléments futiles : une magnifique couverture, un nom d’auteur qui s’annonce comme un clin d’œil. Voilà ce qui m’a fait choisir ce roman de Gaëlle Nohant. S’appelait Nohant me semblait improbable et en effet il s’agit d’un pseudonyme de l’auteur, choisi pour son affection pour George Sand, puisque, rappelons-le, la demeure de Sand se trouve dans un petit village du Berry nommé Nohant-Le-Vic. Ces deux éléments liminaires ont suffi pour me donner envie de découvrir l’histoire qui se cachait dans ces pages.

Nous sommes à Paris à la fin du XIXe siècle dans le milieu aristocratique. La duchesse d’Alençon, petite sœur de l’impératrice Sissi, participe activement à plusieurs œuvres de charité. Une grande vente de charité doit effectivement se tenir au Bazar de la Charité, une grande halle montée pour l’occasion. Là, les femmes de la haute société vont tenir des stands de vente. La Comtesse Violaine de Raezal, veuve depuis peu et qui traine derrière elle une petite réputation, obtient le soutien de la duchesse, elle sera à son stand. La jeune Constance d’Estingel les y rejoindra, poussée par sa mère qui n’a qu’une idée en tête marier sa fille. Ces trois femmes se connaissent à peine, mais l’incendie épouvantable qui ravagera le Bazar de la Charité va les unir à jamais et les transformer.

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