GOODBYE 2016 !


livres-annuel-1Encore une nouvelle année qui se clôt ce soir, une année 2016 bien morose sur le plan mondial, mais il nous reste les livres pour continuer à rêver, à réfléchir et à espérer. Au milieu du chaos des attentats, de la guerre à Alep, de la montée des extrêmes, les livres m’ont aidée à garder l’espoir. Ils ne sont pas un refuge ouaté qui m’ont éloignée du monde, non, ils m’ont permis de rester moi-même, de prendre du recul, de souffler, de me dire que tant que la littérature existe, tout est possible. Je crois à la force de l’esprit, des sentiments, des émotions, à ce qui nous fait être humain et que la littérature nous rappelle sans cesse. Dans ma vie de tous les jours, dans la folie des cours, des corrections, des rencontres parents-profs, des journées fatigantes où il faut parler sans cesse, expliquer, demander le silence, intéresser, trouver mille moyens pour faire comprendre, ouvrir un livre fut une réelle respiration intérieure. Je l’ai réellement senti cette année. Malgré la fatigue, malgré parfois le découragement, voire le surmenage qui nous fait nous effondrer en pleurs devant les collègues, lire, ouvrir un livre, me plonger dans une histoire, suivre la vie de personnages tous différents mais qui avaient tous un peu quelque chose à voir avec moi, m’a fait tout surmonter. Me réveiller à l’heure matinale où tout le monde dort annuel-2encore, préparer un petit déjeuner et me remettre sous la couette, lire, une demi-heure, parfois un peu plus, avant de lancer la machine, d’être la femme, la mère, la prof, la collègue, lire c’est être avec moi, seulement moi, n’être rien d’autre que moi, un besoin vital, faire place au silence, n’entendre que les pages qui se tournent, parfois le ronronnement d’un chat lové à mes côtés. Il me serait impossible de m’en passer. Une journée qui ne commencerait pas par ce petit temps de lecture, serait une journée gâchée. Alors cette année, j’ai lu, plus que l’an dernier contre toute attente. J’ai lu sans contraintes, sans impératifs, sans choix préalables, j’ai choisi mes lectures en fonction de mes envies, SP ou PAL, peu importe, ne voir les livres que pour ce qu’ils peuvent m’apporter, simplement pour leur sujet, leur auteur, leur couverture… Et ça fait du bien.

Il y eut de belles lectures, d’autres un peu moins belles, certaines m’ont fait bondir et ont entraîné des réactions exacerbées de leur auteur, mais toutes ont eu un impact. Elles auraient pu être plus belles, plus classiques, plus sérieuses, plus…, plus… Elles ont été ce qu’elles ont été. Et parmi ces 75 livres lus, je voudrais en retenir quelques uns particulièrement.

Les romans tout d’abord. Quatre romans, quatre auteures, on ne se refait pas :

Azoulay TitusXinran messages de mères inconnuesphototreize

Titus n’aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulay – Messages de mères inconnues de Xinran – La part des flammes de Gaëlle Nohant – Treize d’Aurore Bègue.

En littérature jeunesse :

Murail sauveurGraudin Wolfe couvvesco-pasteur

Sauveur et fils de Marie-Aude Murail – Je suis Adèle Wolfe de Ryan Graudin et Louis Pasteur contre les loups-garous de Flore Vesco.

Contrairement à mes habitudes de lecture, j’ai lu trois BD cette année, et celle qui m’a particulièrement plu est l’adaptation du roman jeunesse Le Journal d’Aurore.

Despléchin Aurore

Enfin, cerise sur le gâteau, la génialissime pièce de théâtre d’Alexis Michalik, Edmond.

michalik-edmond

La lecture n’a cependant pas été ma seule source de plaisir cette année. Depuis juillet, je me suis lancée dans la création d’un Bullet Journal. Je me rends compte que ce besoin d’écriture, de faire parler un peu ma créativité même si je dessine comme un pied, vient là encore d’un besoin de me recentrer sur moi et de renouer avec des pratiques qui me sont chères depuis mon enfance. Je vous en reparlerai bientôt autour d’un billet qui fera le bilan de mes six mois de Bullet Journal.

Il me reste à vous souhaiter une très belle année 2017, plus joyeuse, plus en paix et toujours littéraire !

annuel-3

Sources :

Photo 1

Photo 2 : illustration Kanako

Photo 3 : John White Alexander, Repose, 1895.

« Treize » Aurore BEGUE.


treizeChallenge Dames de Lettres Treize est un premier roman d’Aurore Bègue, un premier roman qui n’a rien d’un premier roman, tant tout semble maîtrisé : l’intrigue, les personnages, le style.

Alice a treize ans. Comme tous les étés, elle part avec sa sœur Marie, 16 ans, son père et sa mère dans leur maison au bord de la Méditerranée. Mais cet été sera différent. Un collègue et ami de son père décide de partir avec eux, et loue une maison dans la même station balnéaire. Paul est un homme charismatique, charmeur et Alice, une jeune fille qui évolue, qui sent que cet été, elle a grandi, que des choses nouvelles se passent en elle.

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Bilan mensuel de lecture : Juin 2016.


logo-bilan-mensuel1Je n’ai guère publié durant ce mois de juin et pourtant je n’ai cessé de lire. Autant vous dire que j’ai plusieurs chroniques de retard. Mais ne nous laissons pas abattre, juillet a déjà commencé et si je n’en ai pas encore fini avec les copies de bac, ce premier mois de vacances va voir refleurir le blog, enfin je l’espère.

Juin fut sous le signe des SP. La pile, ou plutôt les piles, montent dangereusement et je m’y suis attaquées mais toujours en privilégiant mes envies. Un seul livre de ma PAL a pris le soleil (enfin, façon de parler), mais un livre qui venait à peine d’y entrer, donc guère d’avancée dans le domaine de la PAL. D’autant que juin est un mois dangereux puisque se tient depuis plusieurs années maintenant Le Salon du livre de poche de Saint-Maur et que je n’ai guère pu résister aux achats après un sevrage de plusieurs semaines  et une fatigue de fin d’année scolaire qui m’a rendue bien faible. Donc, vous l’aurez compris, ce mois de juin a été catastrophique pour PALounette.

Toutefois, et c’est sans doute le plus important, mes lectures furent bonnes et, comme toujours, très variées.

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