De petites pépites sont parvenues dans ma BAL ces dernières semaines. Une fois encore, un savant mélange de littérature pour ado, de littérature générale et même des polars, de quoi bien entamer les vacances. Il y a des auteurs que je connais déjà et que j’ai hâte de retrouver, mais aussi des auteurs que je vais découvrir.
Vous êtes prêts ?
C’est parti !
Commençons par la littérature ado et trois romans parus aux éditions Syros :
Dix minutes sur le vif est une nouvelle aventure de la série initiée par Jean-Christophe Tixier. Il en est déjà à son quatrième tome, mais les histoires sont indépendantes et les personnages ne sont pas toujours les mêmes d’un tome à l’autre. Dans celui-ci, il s’agit de Jade qui réussit un casting pour participer, avec d’autres candidats, à l’émission de télé Dix minutes sur le vif ! Le défi est de réaliser un reportage, mais il semble que les choses ne vont pas tout à fait se passer comme prévu, car Jade se sent vite suivie et menacée. Ce roman (à partir de 11 ans) qui fait plonger son lecteur dans le monde du journalisme et de la télévision, me tente bien.
Le suivant, je le couve des yeux. J’adore les romans d’Yves Grevet, j’en ai lus et chroniqués plusieurs sur ce blog et j’ai vraiment hâte de lire celui-ci au titre énigmatique : Comment mon père est mort deux fois. Pour l’instant je n’ai reçu que les épreuves non corrigées donc pas d’image pour la 1ère de couv. Mais alors de quoi s’agit-il ? Soën apprend la mort de son père sur une route du Piton Maïdon, à la Réunion. Mais, lors de l’enterrement, le jeune homme est assailli des doutes : pourquoi une enquête est-elle menée par des policiers parisiens pour ce qui passe pour un simple accident de la route ? Soën va alors enquêter à son tour et va découvrir la face cachée de son père. Je suis certaine que ce roman sera passionnant.
Le dernier roman ado, intitulé Tant que durent les rêves de Roland Fuentès, s’interroge et nous interroge sur ce qui « nous donne la force de croire en soi et de se surpasser »*. Nathan fait de la natation en compétition, mais le doute s’installe en lui. Un matin, il se réveille dans une autre réalité : il a arrêté la natation. Il rencontre alors Alicia, qui, de son côté, « a renoncé à devenir écrivaine ». Une très belle couverture, un thème qui m’intéresse et un auteur que je connais déjà et apprécie, autant d’atouts qui donnent envie de plonger dans ce roman.
Passons à présent aux romans policiers.
Les deux premiers sont d’Agatha Christie dont un que j’ai lu dernièrement dans une très vieille édition : Le Secret de Chimneys et Poirot joue le jeu, aux éditions du Masque. Je vous laisse lire ou relire mon billet pour le second. Concernant le premier, pas de Poirot ou de Mrs Mapple, il est plus exactement classé dans la catégorie roman d’espionnage. Anthony Cade est chargé de livrer, dans un manoir de la campagne anglaise, un étrange colis qui s’avère être la pièce maîtresse d’une conspiration internationale. D’après la 4ème de couv., les meurtres vont se multiplier. Je sens que ce roman ne va pas rester longtemps sur mes étagères.
Troisième polar d’une tout autre nature : Ce que savait la nuit d’Arnuldur Indridason aux éditions Métailié. J’avais beaucoup aimé Opération Napoléon et ce roman-ci me paraît tout aussi passionnant. L’intrigue se déroule en Islande. Un cadavre est retrouvé dans les glaces : un homme d’affaire qui avait disparu depuis trente ans. L’enquête est alors reprise par Konrad, policier à la retraite que cette affaire avait fortement marquée.
Restent deux romans de littérature générale.
Le premier est paru également chez Métailié : Comment devient-on bon en maths d’Emmanuel Arnaud. J’ai toujours été nulle en maths et j’avoue que cette matière ne m’a jamais passionnée, pourtant la 4e de couv. de ce roman m’a donné envie : Kropst entre en maths spé à Louis-Le-Grand et constate la chute vertigineuse de ses notes. Il va donc se lancer « dans une exploration de son cerveau et [va] reviv[re] les étapes de sa formation scientifique »*. Le ton du roman est annoncé plein d’humour… à suivre.
Enfin, le tout dernier : D’Elizabeth à Teresa de Marian Izaguirre aux Editions Les Escales. L’histoire de deux femmes que cent ans séparent. Teresa Mendieta ferme son hôtel de la Costa Brava. Cette maison est liée au passé d’une autre femme, Elizabeth Babel, jeune femme « muette et isolée »* dont il ne reste que des lettres adressées à elle-même et que Teresa a conservées. Mais celle-ci disparaît et « le contenu de ces lettres se révèlent plus important que jamais »*. Les deux femmes semblent étrangement liées. Le destin de ces deux femmes a aussitôt suscité en moi l’envie d’en savoir plus.
Nous voilà parvenus au bout de cette présentation. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires si vous avez lu ou avez envie de lire ces romans.
*extraits des quatrièmes de couverture ou des communiqués de presse des éditeurs.
horizonsdepatricia
/ février 22, 2019Envie de découvrir « D’Elisabeth à Teresa ». Je trouve que tous les romans publiés par Les Escales sont d’une grande qualité.
les Livres de George
/ février 23, 2019Je suis d’accord avec toi et l’objet livre est toujours très beau, de magnifiques couvertures.
eimelle
/ février 22, 2019je n’en ai lu aucun! Effectivement, il y a de belles choses aux Escales!
les Livres de George
/ février 23, 2019J’en ai réçu trois de chez eux, et j’ai pour tous hâte de les découvrir.
Bianca
/ février 23, 2019Bonnes lectures, tu as de quoi faire !
les Livres de George
/ février 23, 2019Oui, je suis gâtée en ce moment 😉 !
Nanoucz
/ février 25, 2019Assez tentée par « Ce que savait la nuit » ! Belles lectures !
FondantGrignote
/ février 26, 2019Encore de beaux moments en perspective 🙂