« Un monde idéal où c’est la fin » J. HESKA

heska monde idéalEntre J. Heska et moi, c’est une longue histoire ! Il m’avait contactée pour son premier roman (Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir) que même mon homme avait lu et chroniqué à son tour. Puis est venu le deuxième roman (On ne peut pas lutter contre le système) qui donna l’occasion d’un petit entretien sur le blog.

Cet été, J. Heska récidive avec Une monde idéal où c’est la fin. Il s’agit de petits textes, à peine des nouvelles, plutôt des saynètes, bien que le terme s’emploie d’ordinaire pour le théâtre. Chacun de ces textes porte un titre commençant par : un monde idéal où…

Fortement inspiré par la SF, J. Heska s’en donne à cœur joie ! La Terre est de toute façon promise à la destruction et l’espèce humaine est elle aussi assez mal barrée ! Les Zombies, les robots en tout genre sont des menaces permanentes. Mais, sans jamais se prendre au sérieux et avec un humour déjà présent dans ses précédents livres, J. Heska revient sur ses thèmes de prédilection : menaces écologiques, univers futuriste, société individualiste et violente ! Derrière l’humour et un ton parfois déjanté se cache toujours, mine de rien, une certaine critique des rapports humains et beaucoup d’ironie. Dans ce livre, l’apocalypse nous guette à chaque page !

Avec J. Heska, on peut parler d’humour pessimiste, ce que l’on appelle plus communément l’humour noir. J’ai également retrouvé les allusions cinématographiques placées de façon souvent très drôle  (Retour vers le futur, un classique dans les livres de J. Heska, mais aussi Matrix), des clins d’œil sur l’actualité (la mariage pour tous et ces conséquences, par exemple).

Comme cela est souvent le cas dans des recueils de textes, certains sont mieux réussis que d’autres. Les textes étant ultra courts (à peine une page et demie), ils se succèdent (trop) rapidement, l’un chassant l’autre, et il est difficile finalement de les lire en suivant car on se lasse un peu. Mieux vaut en lire quatre ou cinq de temps en temps, comme des pauses, plutôt que tout enchaîner. Certains restent en mémoire, d’autres s’oublient à peine lus. Sans doute y en a-t-il un peu trop, mais le concept reste cependant intéressant et ces textes apparaissent bien vite comme de mini sketchs.

Le principe des textes courts fonctionne assez bien sur le blog de l’auteur (un jour, un texte) mais je reste un peu dubitative sur le fait de transposer ce principe en livre ou en recueil.

J’ai cependant ri à plusieurs reprises et cela n’est pas à négliger pour une dystopie.

Les livres de J. Heska ne sont disponibles que sur Amazon en format papier ou e-book, le premier à 9€14, le second à 2€99.

Merci à J. Heska.

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23 Commentaires

  1. Je n’aime pas trop les formats courts…

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  2. C’est un peu ce que je crains avec ce type de formats.. L’inégalité dans les textes.

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  3. Honte à moi, je n’ai toujours pas lu le premier roman de l’auteur qu’il m’avait gentiment envoyé :/

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  4. J’ai vraiment beaucoup aimé ce recueil de texte, tout comme le premier roman de cet auteur. C’est vrai que tout n’est pas égal mais on y retrouve de très nombreuses références aux films, aux séries, aux jeux, et c’est très sympathique. Mais comme tu le sugères, le lire par petits morceaux, trois quatre textes de temps en temps, est plus agréable, je suis d’accord. J. Heska m’a envoyé « on ne peut pas lutter… » que j’ai hâte de découvrir !

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  5. Pourquoi pas ? Je file sur le blog de l’auteur !
    Bonne semaine George !

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  6. Pas une fan des nouvelles, donc j’ai quelque peu hésité avant d’accepter moi aussi sa proposition de lecture. Mais comme je venais de terminer son premier roman, que j’ai apprécié (peut être un petit peu moins que le deuxième), je me suis dit qu’il fallait tenter. Je suivrai ton conseil de lire ces histoires en plusieurs fois.

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  7. Pourquoi pas ????
    J’avais lu plusieurs de ses textes courts sur son blogue

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  8. Je suis entrain de le lire en ce moment!

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  9. pierrette

     /  août 13, 2013

    Je n’aime pas trop les nouvelles…Je reste souvent sur ma faim..
    Certes en lire quelques unes d’affilée me plait assez..
    Pour faire un livre se ses nouvelles je crois qu’il est bon de s’appeler Carson Ms Cullers ou Katherine Mansfield…
    ‘est loin d’etre un exercice facile
    Pierrette

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  10. Ce qui distingue l’auteur, c’est son humour particulier. Si je le lis, c’est surtout pour ça ! Je note…

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  11. Je l’attends en livre voyageur, mais j’avais pas vu que c »tait des nouvelles, snif …

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  12. je vais peut être tenter de lire un de ses premiers romans, histoire de me faire une autre idée….

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