Samedi Sandien #31 : « L’Album George Sand »

Paru en 2004 pour le bicentenaire de la naissance de George Sand, cet album se propose de mettre en images la vie de George Sand. Alliant photographies (de Christine Fleurent) et textes (de Jean-Yves Patte), ce beau livre nous fait découvrir George Sand intime. Cinq chapitres se succèdent allant de la jeunesse à la « bonne dame de Nohant », évoquant les grands moments de la vie de George Sand : sa famille, ses principaux amours (Jules Sandeau, Musset, Chopin, Michel de Bourges et Alexandre Manceau), ses amis, ses engagements politiques et enfin sa vie à Nohant et à Gargilesse.

En tournant les pages de cet album, on se retrouve chez George Sand, dans sa chambre, dans sa cuisine, au milieu de ses papiers et de ses livres, dans son cher Berry, et l’on s’y sent bien.

Outre les textes et les photos, plusieurs citations ponctuent les pages de ce livre. Des citations de la correspondance de Sand ou de son autobiographie, mais aussi de personnes l’ayant connue, ayant écrit sur elle. On le feuillette comme  un album de photos de famille, George Sand nous devient plus proche.

Nohant, sa maison, son théâtre de marionnettes, son jardin, sont sublimés ici, immortalisés même, et l’on est presque surpris de ne pas voir Sand assise dans quelque fauteuil, ou en train de casser des noix dans sa cuisine.

Bien sûr, l’écrivain est bien là aussi, à travers des photos de ses manuscrits, de ses plumes, et de son fameux placard dans lequel elle aimait écrire :

Pour qui a déjà visité Nohant, cet album est une belle façon de se souvenir. Bien sûr on peut regretter certains clichés (ahhhh les confitures !!!), mais cet album montre aussi, ce qui est plus rare quand on évoque George Sand, son engagement auprès du peuple, les unes des journaux auxquels elle collabora ou qu’elle créa.

Cet album est donc un bel hommage à la fois à la femme et à l’artiste que fut George Sand.

Roman chroniqué dans le cadre du Challenge George Sand et de Samedi Sandien : “En 2012 : George lit Sand.

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33 Commentaires

  1. Un peu comme les coulisses de sa vie exceptionnelle!

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  2. c’est intéressant de visiter les lieux où ont été écrit des classiques traversant les siècles…j’attends toujours le moment propice pour visiter la maison de Hugo, Flaubert et Corneille, dans ma région…ou encore Maurice Leblanc !

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  3. Comme le making of d’un film, ces coulisses permettent finalement de mieux appréhender l’oeuvre à travers la vie de la personne. Cela rejoint un peu le propos de la semaine dernière.

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    • Je ne sais pas si le lieu de vie permet de mieux comprendre l’oeuvre, mais le fait de connaître leur maison nous les rend plus proche ! mon amour pour Sand a pris naissance lors de ma première visite à Nohant, une vraie révélation !

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  4. quenotte

     /  février 25, 2012

    Je l’ai et aime bien le feuilleter surtout depuis que j’ai visité Nohant.

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  5. Il faudrait absolument que j’y aille, ce n’est pas si loin de chez moi !!!

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  6. Un beau livre qui me rappelle un bon souvenir. J’avais beaucoup aimé la visite de Nohant, notamment le petit théâtre.

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  7. Ah, je me souviens de ton blog consacré à George Sand et que j’ai déjà visité. Je ne vais pas m’attarder cet après-midi car je dois terminer l’écriture de mon prochain roman qu’il me faut à tout prix envoyer avant la fin du mois (!!!) mais je reviendrais te relire avec grand plaisir. J’aime beaucoup Sand, même si je dois avouer qu’elle arrive après Proust et Balzac dans mon petit panthéon personnel, mais je comprends qu’on puisse l’admirer et en être passionné comme je le suis pour Proust. Je connais la grande amitié qui l’unissait à Flaubert, et en lisant les commentaires tu pourras voir que tu n’es pas la seule à t’en étonner. Cette phrase, je l’ai tirée du « Dictionnaire des injures littéraires » et ils donnent comme source « Les gloires du romantisme » de Flaubert… Peut-être s’agissait-il juste d’une posture de sa part, comme les Goncourt, Balzac et autres…
    Mais il y a pire.
    Une lectrice qui vient de lire ma « Vie sexuelle des grands écrivains » me fait remarquer que j’y ai loupé l’anecdote suivante trouvée dans le livre d’Anaïs Nin « Etre une femme ». Laquelle relate que dans son « Journal », George Sand raconte que Zola obtint d’elle une nuit d’amour, et parce « qu’elle fit vivre si librement sa sensualité, il laissa en partant de l’argent sur la table de nuit donnant à entendre qu’à ses yeux, une femme passionnée était une prostituée ». !!!

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    • Diantre !!! Cette anecdote concernant Zola me paraît très étrange aussi °_0 !! Je sais que Sand a passé une nuit assez déplorable avec Posper Mérimée, mais je crois que cette nuit d’amour avec Zola relève du fantasme ! d’autant que Zola étant né en 1840 et Sand en 1804, si elle a couché avec Zola disons en 1860, la pauvre avait déjà 56 ans et lui 20 cela me paraît très peu probable !!! D’autant que Sand n’a écrit qu’un seul journal durant sa liaison avec Musset dans les années 30.
      Concernant Flaubert, j’ai fait quelques recherches et il s’avère que l’ouvrage dont tu parles “Les gloires du romantisme” n’est pas de Flaubert mais d’un certain Charles-Frédéric Sirtema de Grovestins, qui visiblement n’aimait pas du tout le romantisme. Flaubert aurait consulté cet ouvrage pour écrire « Bouvard et Pécuchet » voici le lien que j’ai trouvé : http://dossiers-flaubert.ish-lyon.cnrs.fr/b-3035-1. Va falloir qu’on creuse… merci pour ton passage ici en tout cas ! je lis toujours avec intérêt ton blog ! bon courage pour la fin de ton roman !

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      • En effet, je vois que tu as creusé! C’est le problème des sources… Si on ne peut même plus se fier à Anaïs Nin… Cela dit, les écrivains (dont c’est quand même un peu le métier que de mentir) ne sont pas vraiment des témoins fiables. Je sais que Octabe Mirbeau (sacrée mauvaise langue) est à l’origine de la rumeur disant que Eve Hanska, devenur madame Balzac, aurait fait l’amour avec son amant (un peintre) dans la pièce, tout à côté du corps pas encore froid d’Honoré de Balzac… Ce qui semble maintenant plus qu’apocryphe.
        Pour Zola et Sand, cela mériterait de faire une petite enquête. C’est vrai que ça ne lui ressemble pas vraiment. En revanche, pour la différence d’âge, rien d’étonnant. Ce n’est pas rare entre gens de lettres et artistes. Il suffit de penser à la relation entre Colette et le jeune Barjabel…

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  8. Un beau livre que j’avais « reluqué » à Nohant justement ! Tu me le remets en mémoire avec plaisir ! J »espère qu’on me l’offrira bientôt! Hi, hi, hi!!!!!

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  9. C’est quoi le problème avec les confitures ??? 😉

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    • ahhhh ! quand on parle de Sand, en général 3 ou 4 choses reviennent sempiternellement : la « bonne dame de Nohant », les romans champêtres littérature pour la jeunesse, ses amants et ? Les confitures !!!

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  10. Tu sais ce qui est magique ? C’est d’aller boire un verre de jus de pomme et de manger de la galette aux pommes de terre dans sa cuisine. Lorsqu’il y a des manifestations culturelles, parfois on termine la soirée là-bas.

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  11. Merci pour la présentation de cet album que je ne connaissais pas !

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  12. Je ne connaissais pas du tout cet album (même pas son existence)… Merci pour la découverte !

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  13. Nohant, une maison magnifique à visiter (je pense que c’est déjà fait pour toi George ^^ mais si ce n’est pas le cas, je te conseille vraiment de prendre un moment pour flâner sur les traces de cet auteur que tu aimes tant…)

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  14. les confitures ????
    (et si tu en faisais cet été ????)

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  15. Les confitures, l’écriture, l’éducation des enfants ( et même la politique) : question de travail et de patience … Faut touiller, faut piocher, faut aimer, faut y croire..

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  16. Je me souviens avoir visité cette maison avec beaucoup de plaisir quand j’étais étudiante. J’avais lu sur la tombe de Sand qu’elle s’appelait en second prénom Amantine . J’ai donné à ma seconde fille le prénom d’Amandine (en hommage à George malgré l’erreur) , la troisième s’appelle Aurore. Mais la première est Nervalienne : Aurélia.
    Vous nous direz le résultat de vos recherches sur Zola-Sand?

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    • Oui Amantine et non Amandine, mais on trouve parfois Amandine aussi ! je t’avoue que mon fils s’appelle Antoine pour « le péché de Monsieur Antoine » ! et si j’avais eu une fille elle se serait appelée Jeanne ou Pauline, hommage à Sand aussi, on ne se refait pas !

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