« Park Avenue » Cristina ALGER

Alger park avenuePark Avenue plonge son lecteur dans le New-York chic, celui de Manhattan, le New-York des affaires. Nous suivons la famille Darling prise dans une affaire financière proche de celle de Madoff en 2008. Le suicide de Morty entraîne une réaction en chaîne de conséquences qui va frapper tour à tour plusieurs personnages que  nous découvrons au fur et mesure de la lecture, puis retrouvons au fil des chapitres en alternance. L’intrigue se déroule du Mardi 21h30 au lundi 7h06. Une semaine durant laquelle l’affaire va se répandre et toucher les différentes sphères, responsables ou collatéraux.

Je ne vais pas vous mentir, j’ai mis six jours à lire à peine 300 pages (sur 470) et j’ai jeté l’éponge. La mayo n’a pas pris avec moi. Il faut dire que, moi qui ne fais jamais mes comptes, lire un livre où il n’est majoritairement question que d’argent, d’investissements, ce n’était pas gagné d’avance. Alors pourquoi ai-je voulu lire ce livre me direz-vous ? A cause de cette fameuse 4ème de couv. qui m’a fait miroiter des choses, qui, à la page 286 ne se s’étaient toujours pas réalisées ! Je m’attendais davantage à une satire sociale de la bonne société new-yorkaise  sur fond de crise financière, je ne pensais pas que la toile de fond serait en premier plan.

Cristina Alger a été analyste financière pour Goldman Sachs et… ça se sent ! or moi, je n’y connais rien. Autant je me plaignais dans mon dernier billet d’une trop grande naïveté parfois des personnages, autant là, j’avoue qu’un personnage naïf m’aurait été d’une grande aide. Car entre les transactions et les abréviations des sociétés, les détails des opérations financières, les stratégies, j’étais totalement larguée.

Mais il n’y a pas que cela. Comme je le disais en introduction, Cristina Alger crée une multitude de personnages qui reviennent alternativement dans les chapitres. Le problème est que je me suis littéralement perdue (oui, là aussi) dans les noms et les prénoms des personnages. A peine étais-je parvenue à me rappeler de qui il était question, que le chapitre suivant s’ouvrait sur un autre personnage et je devais à nouveau faire un effort de mémoire pour me souvenir de qui il s’agissait.

Je suis un peu surbookée en ce moment, ce qui peut expliquer cela, j’en conviens, et sans doute n’était-ce pas le roman qu’il me fallait lire en ce moment. Mais cela m’a beaucoup gênée quand même.

Au-delà de ces deux inconvénients, je reconnais cependant que la description de ce milieu ultra privilégié, qui roule en Aston Martin, possède de superbes villas, se rend à des cocktails prestigieux, a su me sortir parfois de mes égarements et j’ai donc regretté que l’auteur n’insiste pas davantage sur cet aspect.

Roman lu dans le cadre du Challenge Petit Bac 2014, cat. lieu.

challenge petit bac 2014

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22 Commentaires

  1. J’avais très envie de le lire mais tu me fais douter…j’ai peur aussi de m’y perdre et je n’y connais pas grand chose non plus dans les traductions financières.

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    • les traductions ou les transactions 😉 ?
      J’ai le cerveau un peu noyé en ce moment donc ça peut aussi expliquer que j’ai eu du mal à me concentrer !

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  2. Outch. Je viens de le recevoir, et je flippe un peu après lecture de ton avis mais nous verrons bien ! x)

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  3. Je n’étais pas tentée au départ et ton billet confirme mon peu d’intérêt comme toi je n’aime pas les chiffres ni faire mes comptes ! J’espère que ta prochaine lecture sera plus réjouissante

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  4. mince… Ca arrive de ne pas accrocher avec un livre… J’espère que le prochain te comblera

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  5. J’ai hésité à le lire mais je suis tombée sur pas mal de critiques négatives, j’ai bien fait de ne pas le prendre, je n’ai déjà pas assez de temps en ce moment pour lire les livres qui me font vraiment envie !

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  6. Kathleen

     /  Mai 6, 2014

    Zut, ma libraire me l’a mis (presque) de force dans les mains et je l’ai acheté sans même lire la 4ème. En voilà un qui risque de rester très longtemps en attente …
    La même libraire m’a vivement conseillé Karoo et également la fabrique des illusions.
    PAL en augmentation, encore

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  7. tu me fais douter aussi avec ton billet… le sujet me plaisait bien initialement, mais cette abondance de détails financiers, telle que tu la décris, me fait frémir, et je pense que je vais bien passer mon chemin (je ne fais pas mes comptes non plus !)

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  8. Mince alors… Il est dans ma PAL… Il va peut-être y séjourner plus longtemps que prévu du coup…

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  9. Je comprends qu’on ait pas envie de s’accrocher à ce type de bouquin … j’avoue que moi en ce moment, j’ai tendance à privilégier les romans courts et simples … sic … Les pavés me font peur car je n’ai pas assez le temps de m’y plonger …

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  10. Laurence (Lolotte)

     /  Mai 6, 2014

    J’ai passé mon tour à sa sortie, ton avis me conforte dans ce choix !

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  11. Après une grosse déception littéraire comme celle-ci, pour la lecture suivante je préconise toujours un retour aux fondamentaux pour repartir du bon pied ! J’espère que mon petit conseil te sera utile 🙂

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  12. Les quatrième de couverture m’ont souvent induite en erreur… En commençant à lire ton billet, le livre me paraissait intéressant. Mais tout comme toi, le côté financier ne me plairait pas. Je vais donc passer mon chemin.

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  13. J’ai lu ce livre au moment de sa sortie et j’avais assez aimé l’univers qu’il décrit. Ayant quelques notions en économie et analyse financière je n’étais pas perdue par le jargon de l’auteur mais je peux comprendre que cela déroute quand ce n’est pas sa tasse de thé.
    J’avais aimé cette incursion dans l’élite dorée de Manhattan, du côté de l’ « old money » ( = l’Upper East Side), c’est moins chick litt que Gossip Girl mais l’esprit est bien là.
    Je l’ai déjà dit mais je le redis, la couverture pour l’édition poche est vraiment bien choisie !

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    • Je pense que ce n’était pas le bon moment pour moi et ce livre, je me suis perdue dans les personnages et les tractations financières me m’intéressaient pas et je n’ai pas fait d’effort pour les comprendre, bref, j’ai fait ma mauvaise tête !

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  14. Ce type d’histoire est susceptible de me plaire. Mais ce contexte contemporain ne me dit rien du tout. Je ne pense pas que je sois très réceptive… Je passe mon tour.

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à vous....